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Présidentielle du 22 février 2020 au Togo : la DMK-Mali sur les remparts «jusqu’à la victoire finale » contre Faure 

La Dynamique Monseigneur Kpodzro – Mali (DMK-Mali) a commémoré, le dimanche 21 février 2021 au Carrefour des Jeunes, le 1er anniversaire de « l’élection du Docteur Agbeyomé Messan Kodzo » à la magistrature suprême au Togo. Cette commémoration s’inscrit dans la « logique d’un peuple qui ne veut que sa victoire ». « Cette mobilisation ne doit pas faiblir, nous devons la continuer jusqu’à la victoire finale», dit Dosseh Lolo Akibodé.

Selon le Président de la DMK-Mali, Dosseh Lolo Akibodé, il y a un an, soit le 22 Février 2020, « que le peuple togolais, dans son écrasante majorité, sous la houlette du patriarche Monseigneur Philip Fanoko KPODZRO, a choisi le Docteur Agbéyomé Messan Kodjo pour lui confier son destin en tant que Président de la République à l’issue d’une élection présidentielle devenue l’une des plus mémorables dans l’histoire du Togo ».  Car « Docteur Agbéyomé, selon les observateurs sérieux, les partis de l’opposition, et les décomptes du peuple ayant veillé au grain lors des opérations de dépouillement avoisinait l’impression score de 70 à 80 pour cent ». Malheureusement, « il fut arbitrairement attribué 17 pour cent ».

Le désormais deuxième vice-président du bureau région Afrique de la Coordination international de la DMK regrette la confiscation  de « la victoire du peuple à travers la violence » par « la dictature militaire ayant pris en otage le pays depuis 1963 suite à l’assassinat du père de l’indépendance Sylvanus Olympio ».

A en croire au président de la DMK-Mali, non moins président de la commission de mobilisation sur le plan mondial, « les Togolais, révoltés contre cette énième forfaiture, malgré les intimidations de tout l’appareil répressif d’un Etat sanguinaire, se jetèrent dans la rue pour réclamer leur victoire. Ils furent frappés, blessés, emprisonnés et envoyés en exil. La communauté internationale, notamment les Etats-Unis à travers leur ambassade au Togo et un grand nombre d’organisations internationales militant pour les droits de l’homme et la démocratie haussèrent la voix et exigèrent la vérité des urnes.  L’ambassade des Etats-Unis, par exemple, exigea aux autorités togolaises de publier les résultats bureau de vote par bureau comme le réclamait le peuple. Mais la dictature fit la sourde oreille et imposa Faure Gnassingbé ».

Et M. Dosseh Lolo Akibodé de poursuivre : « Tel un braqueur incapable de profiter de son bien mal acquis, l’Etat togolais…choisit l’option de la corruption et du faux. Au-delà de la corruption des chancelleries de plusieurs pays occidentaux avec des valises d’argent puisé dans les caisses de l’Etat, le régime alla jusqu’à falsifier des signatures de présidents européens dont celle d’Emmanuel Macron qu’il apposa sur des lettres de félicitations ».

Aux dires du deuxième vice-président du bureau région Afrique de la Coordination international de la DMK, les Togolais n’ont « d’autres armes » que leur volonté et l’amour de leur patrie, « d’autre bouclier » que leur foi en Dieu.

« Nous n’abdiquerons pas, parce que notre combat est juste. Nous continuerons donc de réclamer notre victoire jusqu’à ce qu’elle nous soit rendue et que l’homme que nous avons choisi et qui aujourd’hui souffre en exil sur une terre étrangère, revienne au Togo pour l’exercice effective de son pouvoir. Pour que commence le rayonnement parmi les nations du Togo, l’or de l’humanité dont la violence a éteint l’étoile depuis 1963. Cette mobilisation ne doit pas faiblir, nous devons la continuer jusqu’à la victoire finale», a déclaré Dosseh Lolo Akibodé.

DACK/Icimali.com

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