Cadre d’Echange des Partis politiques et regroupements de partis politiques pour une Transition réussie
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Levée immédiate des sanctions de la CEDEAO, la solution aux maux de chaque malien

Le Cadre d’Échange des Partis politiques et regroupements de partis politiques pour une Transition réussie au Mali fait de la levée immédiate des sanctions de la CEDEAO la solution aux maux dont souffrent les populations maliennes, surtout en cette veille du mois de Ramadan.

Le Cadre l’a fait savoir via son communiqué du mercredi 30 mars 2022, signé par EPM, ARP, Esperance Nouvelle « JIGIYA KURA », NVPM, ASMA CFP, YELEMA, DRP, ICAP, CNDR, CVCRT–FASOKO. De fait, le cadre regrette l’absence des autorités de Transition aux travaux du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO du 25 mars 2022 à Accra, censés les amener « à s’entendre sur les conditions de levée des sanctions avec la communauté internationale ».

Face au silence des autorités de la Transition depuis sommet, le Cadre se demande si c’est du mépris, de l’indifférence ou encore mieux leur incapacité à impacter les décisions de la CEDEAO concernant la vie de nos concitoyens.

Alors que le Président de la Transition a décliné l’invitation à lui adressée à cette conférence, qui permettrait « d’obtenir la levée des sanctions qui frappent gravement toutes les couches et catégories » du pays, le Cadre « regrette que les autorités de la Transition n’aient pas pris la mesure de l’extrême dégradation de la situation sociopolitique, sécuritaire, alimentaire et humanitaire du pays et de la profonde détérioration des conditions de vie des maliennes et des maliens, surtout en cette veille du mois sacré de Ramadan, mois de piété et d’adoration ».

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Vie chère

En cette veille du mois de Ramadan, les griefs du Cadre portent sur la flambée des prix des produits de première nécessité qui désemparent les populations, sur d’énormes difficultés auxquelles des secteurs économiques entiers sont confrontés, « notamment dans le domaine du BTP, de la quincaillerie, des matériaux de construction comme le sable et le gravier », l’augmentation du coût des transports interurbains due à « la hausse des prix du carburant », « les coupures de courant devenues le quotidien des braves populations qui souffrent le martyr ».

« La solution à tous ces maux qui constituent le lot quotidien de chaque malien et de chaque malienne est la levée immédiate des sanctions de la CEDEAO », a insisté le Cadre qui estime que la levée des sanctions contre le Mali « est possible, urgente, indispensable » et « ne peut plus attendre ».

Par conséquent, le Cadre invite impérativement les autorités de la Transition « à déposer sur la table de discussion un projet de chronogramme pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel normal sur la base d’une proposition de période complémentaire de la Transition la plus courte possible ».

Rappelons que le Sommet de la CEDEAO, qui a maintenu les sanctions prises le 09 janvier 2022 contre le Mali, a noté l’urgence de parvenir à un accord sur un chronogramme avec les autorités maliennes « afin d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel normal » ? Ainsi a-t-il engagé les autorités de la transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois à compter du 15 mars 2022. Mais, la bataille est loin de finir puisque les autorités de la Transition ont fait des efforts, très louables, pour réviser leur position de 36 mois à 24 mois.

Cyril Roc DACK/Icimali.com

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