Après la promulgation de la nouvelle loi électorale, une éventuelle candidature du Président de la transition aux présidentielles suscite de polémiques.
Au cœur des débats dans les salons feutrés de Bamako une éventuelle candidature de Assimi Goita aux élections présidentielles sanctionnant la fin de la Transition, alors que la lettre et l’esprit de la nouvelle Charte de la Transition n’autorise par le Président de la Transition d’y prendre part.
En effet, l’article 155 relatif aux dispositions particulières à l’élection du président de la République stipule que « tout membre des forces armées ou de sécurité qui désire être candidat aux fonctions de président de la République doit démissionner ou demander sa mise à la retraite au moins six mois avant la fin du mandat en cours du président de la République ». Cet article ouvre ainsi la voie aux tombeurs du régime défunt de briguer la magistrature suprême.
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Ce délai étant raccourci en temps de transition, il leur suffit de quitter leur fonction quatre mois avant un scrutin pour pouvoir être candidat. Une aubaine qui s’offre à eux dans le but de continuer les actions entrepris pendant la transition. Alors, une interrogation demeure : qui des cinq colonels aura le courage d’annoncer aux peuple sa volonté d’être candidat ?
Beaucoup d’observateurs voient l’actuel président prétendre à ce poste. En effet, au début de la transition, la charte interdisait à tout membre du gouvernement de briguer la présidence. Quelques mois après, la volonté de s’accrocher au pouvoir est plus forte que celle de le céder à un régime civil.
ASK
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