Sur les ondes d’Africa 24, Yeah Samaké était l’invité du TALK, vendredi dernier. Emission à travers laquelle il rejette toute responsabilité dans le bilan du régime en place et prône l’alternance.
Par rapport à la présidentielle de juillet 2018, celui qui est déclaré candidat sous les couleurs du PACP met en garde ses adversaires en ces termes : «Je mets au défi un seul candidat de 2013 qui sera dans la course en 2018 qui a fait plus que moi ». Yeah Samaké estime avoir pris du poids politique avec l’obtention d’élus locaux en nombre aux communales de 2016, sa plateforme du Centre politique qui prend en compte les soucis des Maliens, son fréquence sur le terrain. En atteste sa présence à Fanterela du côté de Sikasso pour l’inauguration d’une école qu’il a construite.
A entendre celui qui multiplie la création d’écoles dans le pays profond, ses atouts résident dans ses capacités puisqu’il a fait ses preuves à travers les ONG, les municipalités et enfin la diplomatie. Occasion pour lui de révéler qu’à travers ses efforts , l’Inde a accepté de financer un projet capital à notre pays. Il s’agit d’une enveloppe de 100 millions USD pour financier le transport d’électrice de la Côte d’ivoire au Mali. En cette période de canicule et de délestages intempestifs, sa concrétisation est la bienvenue.
Face aux confrères d’Africa 24, Yeah Samaké maintient que les récentes implantations de son parti à travers le pays font qu’il a désormais une envergure nationale. S’estimant en mesure de faire tomber n’importe quel candidat, il a fait la langue de bois au sujet d’IBK et Soumaila Cissé. L’ancien ambassadeur estime qu’aucun des deux n’a encore déclaré sa candidature, ce qui ne peut l’amener à se prononcer. Il a confié, en revanche, que le programme du PACP pour le Mali mettra en avant les défis sécuritaires et les service sociaux de base. « Les candidats de la présidentielle 2018 n’ont pas de projet audacieux», estime l’ancien maire de Ouéléssébougou, qui ambitionne également d’engranger le maximum d’élus avoir des dé prochaines législatives.
Il s’y était présenté en 2013 avant d’être grillé en plein envol par la cour constitutionnelle. Schéma improbable cette fois, à en juger par les assises politiques qu’il s’est données ces dernières années. Des sources proches de son parti indiquent qu’il est actuellement aux USA où une rencontre avec nos compatriotes est envisagée.
Source: Le Témoin