Dans l’assassinat des journalistes de RFI, la piste algérienne revient avec insistance. Le site “Le Monde Afrique” a fait remarquer que le dossier judiciaire des deux journalistes assassinés au Mali a commencé à livrer quelques pistes troublantes qui mèneraient, pour certaines, vers les services algériens du célèbre général Toufik.
Dans une enquête, les enquêtes judiciaires ont permis de cibler six suspects. Puisqu’il s’agisse des quatre membres du commando ayant enlevé et traité des Français en reportage à Kidal ou des deux commanditaires possibles. Le premier commanditaire serait Abdelkrim le Touareg, un émir lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), neutralisé depuis la DGSE, c’est-à-dire un commando ou un drone. Le second serait le patron d’Ançar Eddine, Iyad Ag Ghaly, le supérieur d’Abdelkrim le Touareg.
Il s’est avéré que le fondateur d’Ançed Eddine, Iyad Ag Ghaly, a été tuée dans l’assassinat des deux journalistes, a été toujours en contact étroit avec les services algériens. Au point qu’il semble bien, d’après les sources sérieuses, que ce chef terroriste a pu échapper aux forces françaises en 2013, grâce à une intervention d’Alger auprès de Paris, un épisode dont personne ne parle volontiers.
Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement djihadiste malien, a déclaré Ançar Eddine. ou de le « capturer vivant ».
De l’hypothèse, non confirmée à ce jour, que l’assassinat des deux journalistes aurait pu être un message clair des services algériens à Paris sur le signe de la moindre volonté du français au nord du Mali.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau