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Ministère de l’éducation : Témé est son propre bourreau

Il a choisi de se pendre avec la corde à l’aide de laquelle il aurait pu assurer sa survie. C’est irresponsable de bénéficier d’un service tout au long de l’année et refuser de le rétribuer après jouissance.

Sans pour autant, par simple civilité, daigner en prévenir le fournisseur. Vous l’aurez constaté, vous-même, cet étrange énergumène à froid est coupable de délit d’étrangeté. C’est irrespectueux de traiter son partenaire comme un moins que rien. Et en se conduisant comme tel, il ne mérite guère meilleure qualification. Ce petit professeur (de taille) est son propre bourreau.

Mal inspiré et luné, son accoutrement en étant l’illustration parfaite, un manque de goût indicible et inexplicable en cette ère du tout numérique où avec un simple clic on se met au goût du jour. Le respect est une histoire de réciprocité. Un vrai anthropologue le sait. Un vrai anthropologue sait ce que c’est l’instinct de survie ou de conservation et est susceptible d’engendrer comme conséquences. Un vrai anthropologue ne saurait mépriser l’être humain.

C’est vrai, «on pense autrement dans un palais que dans une chaumière». Il a certainement oublié les années passées à Djicoroni, quand il cherchait à devenir un simple conseiller municipal. Poste grâce auquel, il a aujourd’hui un chez-soi à Garantibougou. Grâce à un jeu de réciprocité dont sont passés maîtres les conseillers communaux du district de Bamako. Prof de nos  bottes, nous ne te ferons pas la peau, mais, la leçon !

Dougoufana Kéita

Source: La Sirène

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