Dans la Région de Mopti, le tourisme qui renflouait les caisses de l’Etat et faisait fructifier l’économie locales à relais touristique est au point mort. La crise de 2012 est passée par là. Des promoteurs d’Hôtels, Revendeurs d’objets d’art et Guides touristiques ont tous fermé boutique. Ce blocage a eu pour conséquences l’arrêt des secteurs d’activités économiques locales dans toutes les zones touristiques par excellence.
Le Centre du pays qui était une zone de transit par excellence entre Bamako et le Nord est considéré comme une victime collatérale de la crise de 2012. Ici, tous les secteurs de la vie socio-économique sont touchés avec en ligne de mire le tourisme. Ce secteur pourvoyeur de sources d’emploi et d’activités génératrices de revenus alimentait régulièrement l’économie locale. D’où celle-ci est tombée très bas avec l’absence des activités touristiques.
Sont concernées par cette crise ayant porté préjudices au tourisme national, les localités de Djenné, Bandiagara et Sangha (dans la Région de Mopti). Ces localités reconnues comme des zones touristiques par excellence ont perdu de leur aura d’antan et sont devenues aujourd’hui des poches vides. Des milliers de personnes qui vivaient de cette activité ont dû fermer boutique, faute de mouvements touristiques. Parmi les gens les plus touchés par cette crise, figurent les fabricants et les revendeurs d’objets d’art, les Hôteliers et les Guides touristiques. Il en est de même pour les Bénéficiaires indirects tels que les écoles, les centres de santé, les coopératives de femmes, les jeunes, les collectivités locales, etc. Toutes ces structures bénéficiaient des fruits et retombées du tourisme.
Ces localités qui ne sentaient pas les effets de la mauvaise pluviométrie sont aujourd’hui durablement touchées par l’absence de touristes.
Le phénomène d’insécurité en est à la base de cette situation qui a placé le Mali sur la ligne rouge. Il est déconseillé aux touristes à se rendre dans ces zones à risque.
Donc, l’absence du tourisme a eu des graves répercussions sur l’économie locale.
Ainsi, les populations désemparées ne savent plus à quel saint se vouer tant la vie est dure. D’où, tous les regards sont tournés vers le Gouvernement malien tenu de trouver des solutions d’alternative face à tous ces défis qui se posent aux populations locales au plan économique. Mais la meilleure solution passe par la sécurisation du territoire national. Les forces de défense et de sécurité sont appelées à jouer leur rôle régalien de protecteur de toutes les populations locales. Cela, en livrant une guerre sans merci contre les terroristes et narco trafiquants qui règnent dans ces zones. Une fois les zones sécurisées, les touristes vont revenir et les activités économiques vont reprendre de plus belle. Les populations accordent du crédit au Chef du Gouvernement qui fait un travail remarquable en matière de sécurisation de la zone. Non seulement, il a installé des Brigades de Gendarmerie à plusieurs endroits, mais il a pris langues avec les groupes d’autodéfense afin qu’ils déposent les armes. Des mesures visant à contrer les actions des terroristes qui entravent au processus de retour de la paix au Mali.
Ambaba de Dissongo
Source : L’Observatoire