En effet, depuis plusieurs semaines, le parti politique Union pour la République et la Démocratie (URD) est en proie à une crise interne de leadership. Les deux principaux protagonistes de cette crise sont le Pr Salikou Sanogo, président du parti, et Gouagnon Coulibaly, l’un de ses vice-présidents.
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Arène politique : EDR s’implante, URD saigne

Le parti Espoir pour la Démocratie et la République (EDR) continue de gagner en popularité, drainant des membres de divers horizons politiques, tandis que l’Union pour la République et la Démocratie (URD) voit ses rangs s’amenuiser.

Par une série d’activités marquantes, au cœur de la scène politique malienne, le parti EDR, engagé et déterminé à s’enraciner sur l’échiquier politique malien, sous la direction de son président Pr Salikou Sanogo, a gagné en visibilité et en influence grâce à ses efforts pour étendre son empreinte à travers le pays. Plusieurs rencontres clés ont été organisées, propulsant le parti au centre de l’attention politique, après que 106 personnes dirigées par Pr Sanogo aient lancé des activités de terrain dans le cadre du vaste programme d’implantation du parti EDR.

La coordination EDR Sikasso a marqué des points, le 27 août dernier, en accueillant chaleureusement une délégation de Bamako, dirigée par Me Demba Traoré, à la suite d’une invitation de Dr Mahamadou Konaté. Les échanges instructifs et l’engagement militant ont été salués, mettant en avant l’effervescence et l’engouement que suscite le parti EDR.

La réunion d’information tenue par le Secrétaire politique du Comité 1 « EDR » de Banankabougou (C-VI), Sibiri KONÉ, dans le quartier de Yorodjambougou en Commune VI de Bamako, a souligné les motivations derrière la création du parti EDR. Ancien Maire central de la Commune VI et membre du Directoire d’EDR, M. Alou COULIBALY, a mis en avant le désir de servir la population malienne et la reconnaissance envers ceux qui ont soutenu le parti depuis à ses débuts.

Cependant, ces victoires pour le parti EDR ne sont pas sans conséquences pour d’autres formations politiques. L’URD, l’Union pour la République et la Démocratie, sous la présidence de Gouagnon Coulibaly, a connu une perte significative de membres au profit d’EDR.

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Suite à la mise en place de la coordination EDR de la Commune 2, des cadres des sous-sections et sections de l’URD ont collectivement démissionné pour rejoindre les rangs d’EDR. Une tendance similaire a été observée dans d’autres partis du pays, où des membres éminents de l’URD ont pris la décision de soutenir EDR.

« La création de l’EDR a été justifiée par le besoin de mieux servir la population malienne et de répondre à ses aspirations démocratiques », explique un de ses militants, proche de Feu Soumaïla Cissé qu’il pleure encore. Selon lui, ce changement politique reflète une dynamique en mouvement dans le paysage politique du Mali, où les partis qui proposent de nouvelles perspectives et des solutions concrètes qui attirent l’attention des citoyens.

Alors que l’EDR continue de se démarquer par son dynamisme et son attrait, l’URD fait face à un défi majeur pour conserver sa base de soutien et sa place dans le paysage politique malien. Les évolutions à venir seront à surveiller de près, car elles pourraient façonner l’avenir politique du pays dans les mois à venir.

Faut-il le rappeler, cette situation qui prévaut à l’URD est due aux querelles de leadership ayant conduit les différents protagonistes au sein du parti devant les instances judiciaires, ce, après le décès du fondateur du parti, Soumaïla Cissé.

Cyril DIEUMERCI

Le Soft

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