L’application de la Loi d’Entente Nationale ayant permis à certains putschistes de Mars 2012 de recouvrer la liberté continue de semer la discorde entre les observateurs de la vie publique au Mali. Le cas Sanogo en est un point de friction entre Makan Koné et Me Cheick Oumar Konaré. |
La libération du capitaine bombardé Général, Amadou Aya Sanogo, a été un véritable point de friction au débat du Dimanche sur Africable TV. Tout est parti de la thématique portant sur la justice transitionnelle. Le confrère Sékou Tangara mettait en lumière les actions du CVJR afin que s’expriment ses invités. Parmi eux, l’ex président de la Maison de la Presse, Makan Koné, qui a mis en avant un fait pertinent, notamment l’aspect judiciaire des tribunes publiques. Autrement dit, le directeur de publication du journal « Nouvelle Libération » déplore qu’on ne soit limité qu’aux seules victimes, alors que les coupables sont invisibles et devraient passer au mea culpa.
Pour illustrer, il a évoqué le cas de l’ancien homme fort de Kati, notamment Aya Sanogo. La libération de ce dernier par la justice, jusqu’à ce qu’il s’exprime de façon fracassante et controversée depuis Ségou, est un cas flagrant, selon Makan Koné. Sauf que sur le même plateau, se trouvait un certain Cheick Oumar Konaré avocat.
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L’avocat du capitaine bombardé général aura manqué une occasion de se taire. Me Konaré n’ira pas par quatre chemins pour dire son ressenti au confrère Koné. « Je suis désolé de vous décevoir, mais l’entente nationale est une loi. Et qu’elle plaise ou non, une loi s’applique », a fait savoir Me Konaré
Il faut noter que lors de sa dernière parution, le journal de Makan a chargé Amadou Aya Sanogo qualifiant sa sortie ratée de « SANOGOLADE ». Le client de Cheick Oumar Konaré sera d’ailleurs traité de « Boucher de Kati ».
Il est évident que cela n’a pas échappé à l’avocat qui reste très proche de la presse. C’est dire que le Mali est loin d’avoir fini avec ses divergences autour de l’homme du 22 Mars dont chacun se demande quel sera son avenir à la veille de la Présidentielle de 2022.
Idrissa Keita
Le SOFT
