En regardant de près l’historique des audiences du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, on s’aperçoit qu’il prépare quelque chose. Tout laisse croire que le chef du gouvernement qui est contesté par beaucoup de Maliens est dans la manœuvre pour prendre en otage l’opinion nationale en se cachant derrière le soutien de groupes associatifs et politiques. Il a reçu le mercredi 13 juillet 2022 une délégation de la Coordination pour la paix, l’entraide et le développement qui regroupe à ce jour 21 associations.
Politique
Me Tapo à propos de la révision constitutionnelle : » Je ne sais pas quelle Constitution qu’ils vont proposer aux Maliens »
Maître Kassim Tapo a animé une conférence débat sur l’actualité politique du pays le mercredi dernier. Il s’est beaucoup penché sur les réformes constitutionnelles, en ligne de mire la Révision constitutionnelle.
Ruptures de l’ordre constitutionnel : Le Président Assimi doigte les dysfonctionnements dans la pratique institutionnelle
Pour le Président de la Transition, colonel Assimi Goïta, les ruptures de l’ordre constitutionnel tirent leurs sources des dysfonctionnements dans la pratique institutionnelle.
Nouvelle Constitution: Le Président Assimi renvoie la Commission de Rédaction à ses missions
Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé la cérémonie d’installation des membres de la Commission de rédaction de la Nouvelle Constitution du Mali. Ce 12 juillet 2022 dans la salle des banquets de Koulouba, en présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre de la Refondation de l’État, Chargé des Relations avec les Institutions, ainsi que des membres du Gouvernement.
Vote de la loi électorale : Pourquoi le Premier ministre ne démissionnera pas ?
Quand la haine pour un homme vous empêche de réfléchir vous ne ferez que vous mettre le doigt à l’œil, cette vérité, nos hommes politiques l’apprennent à leurs dépens. En focalisant tout le débat sur la personne du Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre de la transition, nos conseillers du Conseil national de transition (CNT) qui jouent aujourd’hui le rôle de l’Assemblée nationale, ont voté une loi qui écarte carrément les politiques qu’ils sont du jeu électoral car, au final, tout le pouvoir vient se retrouver dans les mains du président de la transition, Son Excellence, le colonel Assimi Goïta.
Chronogrammes des réformes et des élections : L’ADEMA-PASJ salue le sens de réalisme des plus Hautes autorités de la Transition
Dans sa déclaration ci-dessous, suite à la publication des chronogrammes détaillés des réformes et des élections par le gouvernement, l’ADEMA-PASJ salue le sens de réalisme des plus Hautes autorités de la Transition qui ont fait du Ministère de l’Administration Territorial et de la Décentralisation, le centre de gravité des questions électorales et des réformes politiques et institutionnelles.
Calendrier électoral : Les dates indiquées seront-elles respectées ?
Le chronogramme des réformes politiques et institutionnelles ainsi que celui du référendum constitutionnel et des élections devant aboutir au rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mal est officiel. Alors que les scrutins référendaires, locaux et législatifs sont fixés pour courant 2023, les élections présidentielles auront lieu le 4 février 2024 pour le premier tour et le 18 février pour le second tour.
Chronogramme électoral connu : Ce qui reste à faire
Maintenir cette dynamique et respecter scrupuleusement les dates convenues pour la tenue du referendum et des élections de sortie de crise. Le reste n’est que question de volonté et d’engagement.
Nouvelle loi électorale : Un boulevard pour le Président Assimi ?
Après la promulgation de la nouvelle loi électorale, une éventuelle candidature du Président de la transition aux présidentielles suscite de polémiques.
Me Kassoum Tapo : « Non, la candidature du président de la Transition…le chronogramme est réaliste »
« Non », a-t-il répondu, « la candidature du président de la Transition est régie par la Charte de la Transition. La charte même révisée prévoit que ni le Président de la Transition ni le Premier ministre ni les membres du Gouvernement ne peuvent prendre parti aux élections qui viennent. C’est un faux débat. Cette disposition concerne l’ensemble des militaires. Les autres militaires qui veulent participer aux élections, c’est leur droit, mais ils quittent l’armée ».