Les récentes attaques des groupes armés terroristes contre des positions des Forces armées maliennes et des éléments d’un groupe armé signataire de l’Accord pour la paix au Mali ravivent le débat au sein de l’opinion nationale. Une nette dégradation de la situation sécuritaire alors que Barkhane et Takuba ont officialisé le début de leur retrait, il y a quelques semaines.
Dans son communiqué N°022, signé le dimanche 13 mars 2022 du Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, colonel Abdoulaye Maïga, le gouvernement de la transition a interdit « strictement toute circulation de personnes civiles dans les zones de la forêt de Wagadou et de la forêt de Gringalé ».
Dans son engagement sans faille pour le renforcement des actions de lutte contre la prolifération des Armes Légères et de Petits Calibres et conformément aux dispositions pertinentes de la Loi 2021-028 du 31 mars régissant les armes et munitions, le Secrétaire Permanent de la Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre, le Lieutenant-colonel Adama DIARRA a eu un entretien avec le représentant de la Section RSS-DDR de la MINUSMA, M. Paul YOUMELE et la Société Informatique Business Intelligence (SI&BI), Partenaire d’Exécution (PE) représenté par M. David KOUYATE et M.Kader DEMBELE, le lundi 7 mars 2022 dans la salle de réunion du Centre d’Information et de Formation sur les ALPC.
Communiqué du Gouvernement
Le dimanche 27 Février dernier, dans le cercle de Djiné, commune rurale de Femaye, les villages de Perta, Taga et Koumaga ont été les cibles des attaques terroristes coûtant des vies humaines.
A la veille du Sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine, nous, les pays sahéliens et voisins ainsi que les partenaires internationaux, nous sommes réunis pour échanger sur la situation au Sahel. Nous restons déterminés à soutenir le Mali et sa population dans leurs efforts pour obtenir une paix durable et la stabilité, ainsi que pour combattre les menaces terroristes au Sahel.
Littéralement assiégé et réduit à sa plus petite expression, le village de Mondoro est sous embargo des groupes armés terroristes, qui contrôlent, en permanence, toutes les entrées et sorties du village, depuis plus de sept mois. Des conséquences désastreuses sur les populations restées sur place. Intriguée par l’inaction du camp des FAMa dans le village, l’Association des Jeunes pour le Développement de Mondoro (AJDM) tire la sonnette d’alarme et interpelle le Président de la Transition, Assimi Goïta.
Les forces spéciales européennes du groupement Takuba et les forces armées maliennes (FAMa) ont neutralisé une trentaine djihadistes en début février, dans le Liptako malien, a annoncé mardi dernier l’état-major français, en pleine période de tension diplomatique entre Bamako et Paris.
C’est une évidence. Le projet de loi portant institution de la police territoriale soumis à l’examen du Conseil national de la Transition met la charrue avant les bœufs. Car cette disposition prévue par l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger du février 2015, n’est nullement une prérogative de l’Etat central mais plutôt de la région dotée d’une Assemblée Régionale élue au suffrage universel direct.
Selon le Directeur de l’information et des relations publiques des Armées, colonel Souleymane Dembélé, via le communiqué n°006 de l’Etat-major général des Armées, en date de ce mardi 25 janvier 2022, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont engrangé des résultats probants à la suite leur dynamique offensive de recherche et de destruction des terroristes et leurs sanctuaires dans le cadre du Plan Maliko et de l’opération Kélétigui.