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Chez Assimi Goïta, Ousmane Diagana a « insisté sur l’importance de l’État de droit, de la bonne gouvernance… »

Le Président de la transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a reçu, ce jeudi 23 septembre 2021, une délégation de la banque mondiale, conduite par son Vice-Président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Ousmane DIAGANA. Il était porteur d’un message aux autorités maliennes.

En raison de la crise politique et institutionnelle que traversait le Mali, la banque mondiale avait suspendu ses décaissements dans le cadre de ses opérations et conformément à ses règles en vigueur. « Après une évaluation approfondie de cette situation, en tenant en compte particulièrement la nécessité d’être près des populations, des hommes comme des femmes, des vieux comme des jeunes, nous avons estimé urgent de reprendre cette coopération », a confié à la presse, M. DIAGANA, à sa sortie d’audience.

Au cours de cette rencontre avec le Président de la transition, M. DIAGANA a « insisté sur l’importance de l’État de droit, de la bonne gouvernance, de la nécessité de faire en sorte que les financements aillent vers les populations et que ces populations puissent avoir accès aux services de base ».

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Face aux crises multiformes que le Mali traverse, la banque mondiale a exhorté les partenaires au développement à accompagner notre pays. « En ce qui concerne la Banque mondiale, les programmes variés que nous avons dans le domaine de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures, de l’éducation, de la santé, de la protection sociale, nous allons veiller à ce que leur mise en œuvre profite véritablement à ces populations, à ces femmes, à ces enfants », a rassuré le Vice-Président de la banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale.

M. DIAGANA invite à ne « pas perdre de vue que les pays ont des aspirations légitimes de se développer et que des changements qualitatifs doivent également être opérés sur la base des financements de certains programmes de plus grande envergure ».

À l’issue de cette audience, le Représentant de la banque mondiale estime que l’on peut garder espoir sur le Mali. « Le développement n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des fois des avancées et par moment des difficultés. Le plus important, c’est que chaque fois qu’on confronte des difficultés et qui nous amènent parfois à trébucher et que l’on se relève, il faut faire une évaluation objective en tenant compte du point de vue de tout le monde », a martelé M. DIAGANA.

En tant qu’institution d’expertise, la banque mondiale est prête d’« aider le Mali à faire toutes les analyses, mais également à tirer avantage des expériences positives.

Avec La Présidence

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