Au sortir des examens, en commune 1 du District de Bamako, aucun incident majeur n'a été signalé ni par les Centres d'Animation Pédagogiques (CAP) ni par les parents d'élèves. Cependant, certains candidats ont dénoncé le caractère sévère des fouilles corporelles. "Cet examen a été surveillé par des enseignants issus des écoles publiques et privées, et des personnels non enseignants. Pour moi, une personne qui n'est pas enseignante ne doit pas surveiller les exams, car cela peut porter préjudice non seulement à nous, élèves, mais aussi au ministère", nous confie une candidate.
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DEF 2023 : Réactions des candidats après les épreuves 

Lancées le Iundi 22 mai 2023, les épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) a connu son épilogue le mercredi 24 dernier. Ils sont au total 283 243 candidats. Dans l’ensemble, les candidats  jugent différemment les épreuves.

Au sortir des examens, en commune 1 du District de Bamako, aucun incident majeur n’a été signalé ni par les Centres d’Animation Pédagogiques (CAP) ni par les parents d’élèves. Cependant, certains candidats ont dénoncé le caractère sévère des fouilles corporelles. « Cet examen a été surveillé par des enseignants issus des écoles publiques et privées, et des personnels non enseignants. Pour moi, une personne qui n’est pas enseignante ne doit pas surveiller les exams, car cela peut porter préjudice non seulement à nous, élèves, mais aussi au ministère », nous confie une candidate.

Pour une autre, les épreuves se sont déroulées très bien. « Ce qui me gêne ce sont les différentes fouilles corporelles sur nous. Je pense qu’il abuse de leur pouvoir, il y en a qui dépassent les limites », fulmine-t-elle.

« Je ne trouve pas trop de difficultés dans les sujets. Pour moi, l’essentiel est la compréhension du sujet. A l’école, nous n’avons pas mal révisé en classe avant l’examen. Je prie Dieu que mes camarades et moi réussissions cette année », confie Adama, un autre candidat.

Pour sa part, Mlle Fanta de l’école Ssynergie juge les sujets un peu durs. « Ils ne sont pas à ma portée. Aussi, les surveillants sont très durs et stricts, car ils ne laissent rien passer, aucune communication dans la salle », indique-t-elle.

Après les épreuves, aucun incident majeur n’a été signalé. Comme pour l’année dernière, le ministère de l’Education nationale s’est engagé à organiser une session sans fuite de sujets et une surveillance sans grande reproche. En plus de l’interdiction des appareils non autorisés (téléphones, ordinateurs entre autres), l’accent a été mis sur les fouilles corporelles des candidats.

Yakaré Keïta, Stagiaire 

 L’Observatoire

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