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Derrière le nouveau logo de la Banque Atlantique Mali : Des scandales préjudiciables aux intérêts des clients

Le changement de logo de la Banque Atlantique du Mali masque la faillite d’une Banque en proie aux scandales. La prudence doit être de mise du côté des Maliens pour se soustraire à d’éventuels ennuis.

 Récemment, la Banque Atlantique au Mali, filiale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP), a déployé sa nouvelle identité visuelle, à travers son nouveau logo, le cheval devenu l’emblème unique. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de déploiement amorcé par la Banque Centrale Populaire (BCP) à Abidjan amorcé le 24 avril 2018.

Si, selon les Responsables de l’institution bancaire, «le choix de changer l’image de marque des filiales exprime un tournant stratégique, cohérent avec les ambitions et les engagements du groupe BCP, consolide son leadership reconnu, tout en véhiculant les valeurs auxquelles il est attaché et se veut le porte-étendard des ambitions continentales du Groupe, notamment construire le premier groupe bancaire panafricain, solidaire et ancré localement », force est de constater que cette nouvelle icône masque les souffrances  de l’institution financière, notamment son manque de crédibilité auprès de les clients et les multiples scandales financiers qui la minent.

Selon des sources bien introduites, la Banque Atlantique Mali a été secouée par une gestion calamiteuse ayant conduit ses clients à la déroute financière. Parmi tant d’exemples, le cas du syndicat des employés de l’énergie du Mali revient sur toutes les lèvres. Sans une suite conséquente.

Pour se soustraire aux critiques des uns et à la méfiance des autres, la Banque Atlantique Mali s’est fait racheter ses actions  par des investisseurs marocains qui tentent de redorer son blason. Cependant, selon l’adage africain, l’on ne saurait oublier que : «Le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne peut jamais le transformer en crocodile ». Quel que soit le type d’habillage de la Banque Atlantique du Mali, les scandales lui collent toujours à la peau. Dossier à suivre !

Cyril ADOHOUN

Source: L’Observatoire

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