Dogofry, Farabougou et Marebougou : Ça ne va pas !
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Dogofry, Farabougou et Marebougou : Ça ne va pas !

Plongés dans l’insécurité grandissante depuis quelques années, les villages de Dogofry, Farabougou et Marébougou dans la région de Ségou, cercle de Niono, vivent dans une situation précaire. En un mot, ça ne va pas du tout !

Par ces temps qui courent, les populations des villages de Dogofry, Farabougou et Marebougou vivent dans une situation des plus misérables. La raison principale se trouve dans des contraintes terroristes. En effet, les pertes en vies humaines, les enlèvements et d’autre actes djihadistes sont perpétrés au quotidien contre les populations. Conséquences, « les habitants de ces zones se trouvent sous l’embargo, en attendant un ultime dénouement », confirment plusieurs sources locales.

Après la terreur des Groupes Armés Terroristes (GAT) qui ont empêché plusieurs paysans de cultiver leurs champs, s’y ajoutent des difficultés d’accès à la nourriture et aux médicaments.

Interrogé sur la question, un ressortissant   a exprimé son courroux. « Ça m’énerve, quand j’entends des gens dire que les villages de Dogofry, Farabougou et Marebougou ont été libérés de l’embargo des groupes terroristes. Nous assistons, chaque jour, à des tueries de villageois, des attaques djihadistes contre lesdits villages », confie M. Moriké Coulibaly, un ressortissant de Dogofry sur un plateau de télévision.

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 Les GAT en débandade

Selon plusieurs sources, la débandade des GAT, annoncée par les autorités de la transition, restent toujours ambiguës, malgré les efforts consentis des FAMa sur les théâtres de l’Operations. « Les Famas ne sont pas présents   chez nous. Et les   djihadistes sont toujours présents. Ils veulent islamiser le pays.  Ils nous empêchent d’aller au champ. Ils viennent vers nous pour nous imposer la charia », a explicité une villageoise. Qui demande aux autorités de la transition de trouver une solution à la crise.

A défaut de la résolution de la crise par une option militaire, des observateurs   nationaux proposent le dialogue avec les groupes armés et le gouvernement.

Adama Konaté

L’Observatoire

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