Politique

ELECTIONS : Le Mali sous haute surveillance de la CPI

A Bamako la situation politique se détériore dangereusement à l’approche de la présidentielle, et surtout après la répression policière  qui a marqué la marche de l’opposition et de la société civile le samedi dernier. Mais, la communauté et des organisations, notamment la Cour pénale internationale (CPI) surveillent de près les événements au Mali.

Ce jour, des manifestants  aux mains nues ont été chargés  sans ménagement dans la rue par des forces de l’ordre qui visiblement avaient reçu des  consignes pour  réprimer durement la manif. Ainsi, dans la vague de condamnation et de réprobation entendue  à l’intérieur et à l’extérieur du pays, l’on a noté celle de l’association malienne des droits de l’homme (AMDH). Outre le fait de condamner sévèrement la répression  du 2 juin, l’AMDH, sans doute sentant  venir  d’autres dangers, a sévèrement mis en garde tous ceux qui seront tentés  de commettre  des crimes à l’occasion de la tenue de la présidentielle. En effet,  l’organisation de défense des droits de l’homme  dit clairement ceci : « L’AMDH se fait le devoir de rappeler à toutes les parties prenantes que la Cour Pénale Internationale (CPI) suit avec beaucoup d’attention les périodes Pré-électorales et post-électoral au Mali. Le Mali a déféré sa situation à la juridiction internationale en juillet 2012 en vertu de laquelle saisine la CPI peut ouvrir des enquêtes sur des crimes internationaux sur n’importe quelle partie du territoire Malien ». Cette mise en garde intervient  au moment où à Bamako des groupes de jeunes visiblement instrumentalisé, financé et endoctriné se regroupent  au sein de soi-disants mouvements qui en réalité  sont des milices en gestation à Bamako. Des vidéos appelant à faire couler le sang font le tour déjà sur les réseaux sociaux. Cela se passe sans aucune réaction des autorités en charge d’assurer la sécurité des citoyens

Aujourd’hui, il est du devoir de certaines organisations internationales, notamment.la Minusma de veiller  sur le pourrissement de la situation à Bamako. Afin de prévenir les dérapages à l’image de ceux connus dans un pays voisin.

Sambou Diarra

Source: L’Aube

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *