Goudia Konaté-président de l'Association Changement de Mentalités pour le Développement-ACMED-Journaliste
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Goudia Konaté, président de l’ACMED : « Nous sommes dans la dynamique du Malikura depuis plus de 10 ans… »

Dans la mouvance du Malikura tant prôné par Assimi GOITA  et Choguel Kokala MAIGA se trouvent plusieurs organisations de la société  civile.  Parmi elles, nous avons trouvé l’Association Changement de Mentalités pour le Développement (ACMED) qui nous semble moins connue par le grand public, le président de la transition,  le premier ministre  et les Maliennes et Maliens. Pourtant, nous a confié Goudia Konaté, le premier responsable de cette association, son staff et lui sont dans cette dynamique de changement depuis plus de 10 ans.

Le président de l’Association Changement de Mentalités pour le Développement parle, s’adresse aux autorités de la transition. Interview.

Pourriez-vous  parler de votre structure ?               

Goudia KONATE : Les textes de notre association  sont régis par les lois maliennes en vigueur. Le logo est caractérisé par un globe terrestre avec à  son centre une colombe jonchée  sur un soleil levant. Au sein de ACMED il y a un Bureau Exécutif  National BEN et une Assemblée  Générale  AG.

 Depuis quand ACMED existe-t-elle?                      

Notre association  à été  créée  en 2011. Environ 12 mois plus tard  ont lieu les premiers événements  malheureux que connaisse le Mali. Vous m’offrez, ainsi, l’occasion de porter à  la connaissance  des autorités de la transition et de rappeler à  l’ensemble du peuple malien, aux partenaires que nous à  ACMED avons eu cette idée  du Malikura depuis plus de 10 ans. Nous sommes partis sur la base du fait que tout Développement économique  social a besoin d’un certain changement à  la base. À  l’occasion  du lancement  des activités  de notre association, j’ai eu à  dire à  des confrères  que « changement  de mentalités » ne signifie point une intention de vouloir jeter  le bébé  avec l’eau du bain. Nous ne sommes qu’une  association.  Le champ d’intervention  que nous avons ne se limite  qu’à  un stade d’informations,  de formation  et de sensibilisation. Je voudrais, ici, donner mon point de vue aux autorités  de la transition  que le Mali, c’est,  certes, Bamako mais le Mali n’est  pas que Bamako.

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Existe t-il des activités  à  l’actif d’ACMED, depuis sa création ?               

Évidemment. De 2011 à  nos jours,  mes collaborateurs et moi  avons souhaité  mener beaucoup  plus d’activités. La situation sécuritaire de notre pays a, souvent, pu ralentir voire  empêcher  certaines  de nos activités.  Malgré  tout, quelques-unes ont pu être  possibles. Entre autres, des conférences,  des journées  portes ouvertes dans des communes rurales ou urbaines, des portes-en-portes, des activités  sportives.

Auriez-vous  des rapports avec les autorités  de la transition?                  

Ceci est notre grand souhait. Pour le moment, je dois avouer que ACMED n’a aucun lien avec les autorités de la transition.  Permettez-moi  de rappeler que l’idée  du Malikura  est notre cheval de bataille,  depuis plus d’une décennie. À  cela il est important d’ajouter que nous nous mettons et mettons aussi nos prestations au service des autorités de la transition.  Nous sommes à  la disposition  de l’ensemble  du peuple malien. Le Malikura ne pourrait devenir une réalité  que lorsque chaque Malienne ou  Malien, où  qu’il  se trouve, quoi qu’il fasse, commence à  balayer, d’abord,  devant sa porte.

Un appel?            

Les problèmes  dont souffre notre pays sont connus. Ce sont les solutions  qu’il faudrait s’investir à  tenter de trouver. Ça  n’est point impossible de faire du Mali un point d’attraction des partenaires à  l’échelle mondiale. Heureusement  qu’une nouvelle Constitution  est sur le point d’être  élaboré.  Ce que je voudrais, encore, lancer comme appel à  nos dirigeants, c’est de mettre l’accent, beaucoup  plus, sur la formation, l’information  et la sensibilisation.  Des programmes, s’il n’en existe déjà,  doivent être conçus pour être  enseignés  depuis la maternelle jusqu’à l’université.

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