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Réformes constitutionnelles et institutionnelles : Niankoro Yeah Samaké dubitatif sur le PAG

Même s’il souhaite plein succès à Dr Choguel Kokalla Maïga pour la mise en œuvre de son Plan d’action de gouvernement, le président d’honneur du PACP, Niankoro Yeah Samaké, demeure dubitatif sur la capacité du Premier ministre à mettre en œuvre ledit plan.

Le scepticisme du président d’honneur du Parti pour l’Action Civique et Patriotique fait suite à la présentation par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de son Programme d’Action du Gouvernement et des débats qui s’en sont suivis au Conseil National de la Transition.

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Chez notre confrère de L’Essor, le président d’honneur du PACP reste « fortement impressionné par la célérité avec laquelle le Premier ministre a pu présenter un document devant le CNT ».

« Contrairement au Premier ministre d’alors qui, presque plus d’une année, n’a pas pu présenter de Plan d’action ou faire la Déclaration de politique du gouvernement », a tancé Niankoro Yeah Samaké.

Allusion faite ainsi aux ex premiers ministres Moctar Ouane, Dr Boubou Cissé et leurs prédécesseurs.

Dans son aperçu du cap tracé par le Premier ministre, le président d’honneur du PACP estime que le Plan d’action « est moins audacieux et moins précis ». Le Chef du Gouvernement, selon lui, « aurait pu utiliser ce créneau tant attendu par nos compatriotes, pour engager le peuple malien, pour rassurer le peuple malien. Parce qu’aujourd’hui, notre plus grand obstacle est l’incertitude qui plane sur tous les domaines de développement de l’État ». Il s’agit là de la sécurité, mais aussi des domaines politique, social et économique.

Aux dires de M. Samaké, « il est important de noter que la priorité n°1 aujourd’hui doit être la stabilité politique ». Pour ce faire, le Premier ministre Choguel aurait dû mettre le premier axe de son Plan d’action sur l’organisation des élections. Hélas !

La figure de proue du PACP note, à la lecture du PAG, que « cette priorité est confrontée à des obstacles comme le délai temporel lié à la réussite des réformes politiques et institutionnelles. Cela me préoccupe personnellement, insiste-t-il, malgré la promesse faite que les élections soient organisées dans les délais ».

Et l’ancien Ambassadeur du Mali à New Delhi d’interroger : « Comment réussir les réformes constitutionnelles, institutionnelles et le retour des réfugiés et des personnes déplacées en moins de huit mois ? » « Je suis sceptique, a-t-il poursuivi, sur la capacité du Premier ministre de mettre en œuvre ce Plan d’action. Je l’ai toujours dit : il est très aisé d’énumérer des vœux, mais leur réalisation est autre chose ».

Cyril Adohoun

L’Observatoire

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