Le meeting de protestation contre les sanctions de la CEDEAO, ce vendredi 14 janvier 2022 au Mali, a tenu toute ses promesses. Inédit ! La mobilisation est de taille. Le peuple malien, mais aussi des communautés étrangères telles les diasporas togolaise, sénégalaise, burkinabè, guinéenne, nigérienne ont répondu massivement présent à l’appel des autorités de la Transition contre les sanctions de la CEDEAO-UEMOA. Aux environs de 11 heures, l’affluence se fait sentir à la Place de l’indépendance de Bamako. L’ambiance est électrique, toute la place vibrait aux sons de vuvuzelas, des musiques reggae de Alpha Blondy, de Tiken Jah Fakoly et autres, sans oublier les sonorités locales promouvant les patriotisme. Peu à peu, la Place de l’indépendance est devenue une fourmilière humaine. Le message est clair : « Le démocrates disent oui la prolongation de la Transition », « Transition san duru (Transition 5 ans) », « Vive la Transition », « Vive colonel Assimi Goïta », « A bas la CEDEAO », « A bas la France », « Non à l’instrumentalisation de la CEDEAO ». A LIRE AUSSI Et Bamako n’a pas été la seule capitale de la protestation contre les sanctions de la CEDEAO. Toutes les capitales régionales ont aussi apporté leur grain de sel à travers des meetings gigantesques. Cette protestation soutenue par des peuples africains sonnerait le glas de l’incrédulité des détracteurs des autorités de la Transition qui, visiblement, ne s’y seraient pas attendu. Au regard de la mobilisation, le peuple malien ne serait pas pris en otage comme prétendument soutenu par la CEDEAO dans son communiqué. Ce message, fort, que Bamako a envoyé à la CEDEAO, servira certainement d’aiguillon à l’institution sous-régionale à réviser sa position, outrancière, vis-à-vis du Mali et de son peuple. Contre toute attente, cette fourmilière à la Place de l’indépendance de Bamako ce vendredi 14 janvier est un camouflet asséné par les tenants du pouvoir contre leurs détracteurs et la CEDEAO Cyrl Roc DACK/ Icimali.com |