Lors de la deuxième phase de sa rencontre avec la classe politique, le lundi 25 mars 2024, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga a expliqué aux chefs de partis et de regroupements de partis politiques que « il faut du temps pour reconstruire le Mali qui devra désormais être mis « au-delà des ambitions personnelles ».
L’objectif de la rencontre était de prendre le pouls de la classe politique et d’échanger avec elle sur la situation sociopolitique du pays. Une occasion pour les invités du Premier ministre d’exposer leurs préoccupations à cœur ouvert.
Selon les responsables des partis politiques présents, la rencontre initiée par le Premier ministre , la seconde du genre, après celle du lundi 18 mars , vient à point nommé. Toujours selon eux, cette reprise de cadre de concertation avec les partis politiques servira notamment à fédérer les acteurs et à mieux consolider les acquis. Les échanges francs et directs ont également porté sur les défis sécuritaires ainsi que sur les réformes politiques et institutionnelles entreprises par le gouvernement de Transition. Des réalisations qui ont été unanimement saluées par les participants.
Les échanges se sont poursuivis autour de la question essentielle de la tenue de l’élection présidentielle. Il est ressorti des débats que la promotion du développement économique et durable pourra davantage conforter les exploits réalisés dans le domaine de la sécurité.
Il a enfin été demandé au Chef du gouvernement d’ouvrir plus d’opportunités d’échanges avec la classe politique, afin que cette Transition soit une plus grande réussite.
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En réponse, le Premier ministre s’est appesanti sur l’importance des partis politiques dans la vie de la nation. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut faire fi de la volonté commune du peuple malien. Une volonté aujourd’hui comblée par la reprise de Kidal et le recouvrement de notre souveraineté territoriale.
Choguel Kokalla Maïga est revenu sur les circonstances de l’avènement de la Transition, les acquis qu’elle a engrangés ainsi que les défis du moment. Pour lui, « il faut du temps pour reconstruire notre pays ». C’est dans cette perspective que les autorités de la Transition ont tracé le chemin d’un avenir radieux pour notre pays. Mais cet exercice doit se faire en étroite collaboration avec la classe politique.
Sur la question de la tenue de l’élection présidentielle, le Chef du gouvernement a donné l’assurance à ses hôtes que le Président de la Transition ainsi que le gouvernement, sont en train de créer les conditions nécessaires pour la bonne tenue dans notre pays, d’élections dignes de ce nom.
« Nous avons décidé de mettre le Mali au-delà des ambitions personnelles », a poursuivi le Premier ministre qui entend par là former un bloc autour des autorités de la Transition, pour une sortie prochaine de crise.
Avec La Primature
