Société

JUSTICE : L’avant-projet de la loi d’orientation et de programmation validé

Cette loi permettra de faire sortir la justice des solutions séquentielles, timides et inefficaces pour bâtir une nouvelle justice avec des solutions pérennes

La salle de conférence du ministère de la Justice et de Droits de l’homme a abrité les travaux de l’atelier de validation de l’avant-projet de la loi d’orientation et de programmation du secteur de la justice le Mardi dernier.

Présidé par le ministre de la Justice, Garde de sceau et des Droit de l’homme, Me Malick Coulibaly, cet atelier avait pour objectif de passer en revue les faiblesses et les acquis de notre justice.

Le ministre Coulibaly s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui va sans doute améliorer le système judiciaire du Mali a t-il dit. Il a aussi rendu hommage à l’ancien ministre de la Justice, Tiena Coulibaly, initiateur de cette nouvelle loi.

Le ministre Coulibaly a, ensuite salué l’engagement solennel du Président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita en faveur de l’adoption de la loi de programmation et d’orientation lors de le rentrée judiciaire des cours et tribunaux de 2018.

A noter que les partenaires MJP de l’USAID ont joué un bon rôle d’appui dans l’élaboration de ce précieux outil.

En effet, la justice a été au coeur de plusieurs projets e programmes, parmi lesquels, on peut citer le Programme décennal (2000-2009), le Programme d’urgence pour le renforcement du service public de la justice dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger 2015-2018, le Plan opérationnel (2010-2014) et plusieurs projets intervenant dans le domaine de la justice.

Ces programmes ont marqué la volonté des pouvoirs publics d’inscrire les réformes de la justice sous le prisme d’une approche de programmatique avec le concours des partenaires techniques et financiers.

Il s’agit de doter les tribunaux en personnel bien formé, de construire des bâtiments bien adéquats répondant en mode moderne. Tout cela pour mettre la justice dans les meilleurs conditions de travail, afin qu’elle puisse donner le meilleur d’elle pour satisfaire les usagers.

Selon le ministre Coulibaly, en dépit des moyens déployés par le gouvernement, les défis restent encore énormes à relever dans le secteur de la justice.

Il s’agit, entre autres de la faible rémunération des acteurs, l’insuffisance des programmes déformation, le manque de confiance entre la population et la justice et la faible allocation de ressources budgétaires (moins de 1% du budget de l’État). Donc ce nouvel outil de travail vient combler ces attentes.

En promettant une loi de programmation et d’orientation pour le secteur de la justice, le président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita a, sans doute, affiché son ambition de faire sortir la justice des solutions séquentielles, timides et inefficaces pour bâtir une nouvelle justice avec des solutions pérennes.

Cet atelier a enregistré la présence des membres du cabinet du ministère, les partenaires techniques et financiers, les agents du budget national et du trésor, les directeurs des services centraux du ministère de la Justice et des droits de l’homme, les procureurs des cours d’appel et les représentants des organisations de défense des droits de l’homme.

Seydou DIAMOUTENE

22 Septembre

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