Assimi Goïta, nouveau Président de la Transition, Chef de l’Etat tentera de rassurer ses pairs de la CEDEAO. Notre pays brille par son manque de visibilité au-delà de ses frontières.
En prélude à une rencontre aussi indécise que celle du Sommet extraordinaire de la CEDEAO de demain 30 mai 2021 à Accra au Ghana , sur la Situation au Mali , précédé de celui du Conseil de Sécurité des Nations Unies et New York en début de semaine; la diplomatie malienne est en panne, au moment où notre pays traverse le moment le plus difficile de son existence notamment avec la grave crise multidimensionnelle sans précédent depuis 2012.
Depuis le 25 mai 2021 , le visage politique du Mali a changé. Nous cherchons désormais le chemin de l’inclusivité et de la mobilisation pour sauvegarder l’intérêt de notre pays face aux défis des conséquences de la pandémie COVID-19, en plus du défi sécuritaire. Et, le Mali en ce moment a besoin de tous ses partenaires internationaux.
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Durant toute la semaine nous avons entendu beaucoup d’informations infondées de nature à ternir l’image de notre pays en dehors de ses frontières. Et, également de nombreuses populations font l’amalgame sans savoir que tout le monde n’est pas notre ennemi, en réalité. Nous avons des partenaires incontournables dans la résolution positive de nos difficultés .
Pour ce qui nous concerne demain lors du Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra au Ghana sur la situation au Mali, nous devons être un et un seul derrière nos nouvelles autorités face à une éventuelle décision de la CEDEAO qui sera nécessairement influencée par des partenaires. Dans notre cas actuel , les partenaires sont plus mobilisés, sur le plan diplomatique que nous, pour déformer la réalité sur la situation intérieure du pays.
Face à une pareille situation, c’est notre diplomatie qui devrait être en première ligne et mise en mission, pour battre en brèches les informations erronées affichées sous d’autres cieux concernant notre pays aujourd’hui sous les feux des projecteurs du monde entier avec quelle image.
De nos jours nous pouvons remarquer en longueur de journées que notre diplomatie n’est pas assez prise en compte. Cette situation doit nous inquiéter tous, car nous ne saurons jamais nous en sortir sans une diplomatie active, soutenue et accompagnée par une volonté politique affirmée.
Nous sommes mal compris par l’extérieur, car la diplomatie ne s’exprime pas trop souvent, car elle ne se sent pas supportée à hauteur de souhait pour mener un plaidoyer conséquent profitable à notre pays .
Dans la diplomatie, c’est arguments contre arguments. Cependant nos arguments ne peuvent dépasser les frontières qu’à travers les démarches diplomatiques.
Mieux, les relations étant basées sur La Défense des intérêts (en fait les États n’ont pas d’amis, c’est réel), nous pouvons lécher l’appétit des partenaires à travers ces genres de travail.
Nous ne devons plus jamais oublier
que tout cela doit être basé sur une dose de patriotisme, en resserrant les rangs derrière les autorités.
Les autres profitent toujours de notre division pour semer le chaos et pour rendre nos autorités aphones devant leurs pairs.
L’Union européenne, l’union Africaine attendent la décision de la CEDEAO
Pour demain à Accra , il sera un peu difficile de prédire ce qui peut se passer au sommet de la CEDEAO . D’ici là nous prions le Seigneur afin qu’il retribue aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO le sens de la bonne compréhension de notre cas. Nos populations souffrent dans leur résilience.
Les circonstances atténuantes (l’insécurité au centre et au Nord du Mali, sont là, les forces de défense et de sécurité maliennes mènent des opérations conjointes avec leurs camarades de Barkhane et du G5-Sahel contre les terroristes et les jihadistes), les conséquences de la pandémie sont là, l’hivernage s’approche et la transition tire vers sa fin.
Le peuple malien ne méritera aucune sanction économique à cet effet. Il a besoin d’accompagnement et d’assistance intelligents avec la complicité interne au sein de la CEDEAO, favorable au cas malien actuel .
Pour être désormais compris des autres. Les nouvelles autorités transitoires du Mali, une fois installées doivent impérativement se pencher sur le renforcement de l’image de notre pays à l’heure actuelle. Nous devons à partir de là jeter notre dévolu sur des diplomates plus percutants , et les compétences à ce niveau ne manquent pas .
Les démarches administratives doivent être entreprises incessamment auprès des autorités des pays d’acceuils pour l’accréditation de nos diplomates déjà en poste en vue de donner la bonne information sur la situation et les objectifs que les nouvelles autorités se sont fixés, à accomplir pour l’amélioration effective des conditions de vie des populations.
Bonne chance à la délégation du Mali pour que vive une CEDEAO des communautés solidaires , surtout pendant les périodes difficiles d’un de ses pays membres.
Mamadou Camara Madou’s
Communicateur et Agronome
E-mail: Layakamadou@yahoo.fr
Téléphone portable : 00 223 76 26 99 97
Bamako, République du Mali
