Dans sa déclaration intitulée « s’unir pour juguler le péril terroriste », du 23 avril 2023 à la suite des attaques terroristes qui ont marqué le Mali ces derniers jours, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) appelle à « associer à l’option militaire, une initiative politique, celle du dialogue avec les djihadistes maliens ».
Dans sa déclaration signée de son Vice-président Pr Bréhima Béridogo, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) dit être « vivement préoccupé par l’insécurité grandissante et la multiplication des attaques terroristes » contre les populations civiles et les forces armées et de sécurité au Nord-Est, au Centre, au Sahel Occidental et dans certaines localités du Sud du pays.
Selon le vice-président du PARENA, « les populations civiles, notamment à Ménaka, sont les premières à payer un lourd tribut à cette escalade terroriste : exécutions sommaires, déplacements forcés, exactions de toutes natures ».
Tout en s’inclinant devant la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires de l’escalade terroriste qui ensanglante le pays, le parti du Bélier Blanc assure les forces de défense et de sécurité de son soutien indéfectible.
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Au regard de ces circonstances qu’il qualifie de « graves et inquiétantes », le PARENA invite les forces vives, les acteurs politiques, civils et médiatiques, les autorités de la transition, tous les Maliens à un sursaut autour du Mali. « La crise sécuritaire qui fragilise tant notre pays n’est pas née sous la transition en cours. Elle se prolongera malheureusement au-delà », souligne l’ex-député Pr Bréhima Béridogo.
Par ailleurs, le vice-Président du PARENA juge urgent que les Maliens, toutes obédiences confondues, prennent la juste mesure des menaces qui pèsent sur le Mali, et s’unissent pour y faire face. Car un pays divisé ne saurait répondre de façon adéquate à de telles menaces, à de tels dangers. Ainsi, le PARENA « exhorte les autorités à mettre en cohérence toutes les options pour une solution moins coûteuse et plus durable à la crise sécuritaire ».
En clair, il s’agit pour le PARENA d’« associer à l’option militaire, une initiative politique, celle du dialogue avec les djihadistes maliens ».
Le parti du Bélier Blanc sera-t-il entendu ?
Issa TANGARA/ Icimali.com
