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Partisan du crime indescriptible : Ce Monsieur risque de finir comme Sanogo

Alors que certains préfèrent une lutte modérée pour changer de cap, craignant le chaos après un éventuel changement brusque à la tête du pays, le fameux Kaou N’Djim de la CMAS, tient au « y a qu’à, y a qu’à…  », autrefois décrié par l’ancien Président ATT, et qui a fini par livrer le Mali à la risée du monde. 

Le rassemblement organisé par l’imam Dicko et acolytes, du vendredi 5 juin dernier, pour demander la démission du Président IBK, est un fonds de commerce des initiateurs pour trouver de quoi se mettre sous la dent.

Si la majorité des manifestants constitue des habitants de la capitale, une bonne partie est venue de plusieurs villes du Mali.

Comme prévue, la manifestation s’est déroulée dans un climat de crainte qui a fini par être maîtrisé. A la fin, certains manifestants se sont dirigés vers la résidence personnelle du Chef de l’Etat, avant de se rendre compte des barrages des forces de sécurité et quelques tirs de gaz lacrymogènes qui ont eu raison de leur détermination.

Les débats télévisés qui en ont suivi sur Africable Télévision, avec comme invités Issa Kaou Djim, Porte-parole de la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko, Mamady Sissoko, Professeur de droit constitutionnel, Me Abdourahamane Ben Mamata Touré Avocat, ont révélé les réelles intentions de certains Maliens qui se croient plus républicains que d’autres.

Dr Mamady Sissoko, Professeur de droit constitutionnel, est pragmatique, en conseillant de mieux laisser le président qu’accepter sa démission volontaire, parce que ça va entrainer le pays dans le chaos. De son point de vue, c’est la Cour constitutionnelle qui est la cause directe de cette situation, le président peut la dissoudre, en usant de l’application de l’article 13 de la loi.

Du côté des organisateurs de la manifestation, dont le porte-parole de la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko, il n’en est pas question.

Selon M. Issa Kaou Djim, les élections législatives sont la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.  » La majorité des citoyens lambda est d’accord que ces élections ne sont pas favorables et conformes à la légitimité républicaine. Du coup, force est de constater que chacun estime qu’il fallait se désolidariser de cette façon de faire. Dans un pays où il n’y pas de perspectives pour les jeunes, pas d’école, pas de santé, l’éducation et même plus de sécurités. Le seul espoir était la justice mais qui n’est plus transparente », argue-t-il.

« A la CMAS, ajoute-t-il, nous avons décidé de sortir avec les forces démocratiques légales, à savoir les FSD, pour évoquer le problème et ce qu’il faut faire. Le constat est réel: tout n’est plus une question ministre ou premier ministre, mais du président Ibrahim Boubacar Kéita en question ».

Pour lui, c’est normal de demander démocratiquement la démission du Président Ibrahim Boubacar Kéita, et le combat n’est  pour la CMAS ni le FSD, encore moins du EMK. La preuve en est que beaucoup de Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur, sont sortis pour dire oui à la démission du président, soutient-il.

« Ce n’était prétentieux de notre part. Le président est toujours là ? Non, il n’est pas là parce qu’il est affaibli démocratiquement.  Aujourd’hui le peuple a tranché, pour montrer qu’il est avec nous, en demandant la démission du Président. C’est un message fort, notre objectif reste la démission du Président Ibrahim Kéita », dira Kaou Djim.

Tout compte fait, Kaou Djim reste sourd, et ne veut rien lâcher des leurs ambitions, malgré qu’il est conscient que la constitution malienne n’autorise point un coup de force contre la première institution de la République. « Le Président de la République est une institution, tout changement qui ne respecte pas le schéma légal ne nous fera que reculer dans le mauvais sens », prévient notre confrère Mohamed Ag Assory. Ce qui sous entend que plus têtu des frondeurs, entouré de gens dont la moralité est plus que soutenue, sans aucune mesure du chaos abordé, en l’occurrence, Kaou Ndjim peut s’attendre, au regard de l’histoire récente du pays, à se retrouver comme le responsable de ce qui adviendra. Du moment que rien n’est nouveau sous le soleil, il peut essayer.

 Hawa Traoré

Le Soft

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