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PRESIDENTIELLE DE JUILLET PROCHAIN : « L’Appel à Mohamed Ali Bathily Faso Y’I Wele » appelle Me Bathily à briguer la Magistrature Suprême

A travers un point de presse animé ce samedi 20 avril 2018 au siège des APM, le Mouvement « L’Appel à Mohamed Ali Bathily Faso Y’I Wele »  invite Maitre Mohamed Ali Bathily à briguer la magistrature suprême, lors des élections présidentielles dont le premier tour prévu pour le 29 juillet prochain. In extenso, le discours prononcé par le président du mouvement, Sidy Bagayoko.

Mesdames et Messieurs, honorables invités et hôtes de marque, Bonjour.

C’est tout un plaisir pour nous d’être avec vous ce jour-ci.

Cet événement figurez-vous a été tant attendu mais c’est aujourd’hui que nous avons pu le réussir.

Mesdames, Messieurs de la grande famille de la presse,

Comme vous le savez, dans moins de quatre mois a lieu l’élection présidentielle. C’est un rendez-vous de grande portée dans le contexte de la démocratie, porteuse des germes du développement.

Mesdames, Messieurs les journalistes,

Les multiples désordres que traverse notre pays n’est un secret pour personne, désordre politique, désordre sécuritaire, désordre foncier, désordre économique, désordre budgétaire, désordre social crées par un pouvoir enfermé dans ses certitudes, qui a touché à tout sans rien régler.

Et bien l’engendrement de tous ces désordres trouve son origine dans le consensus des clans au pouvoir qui sont prêts à tout pour maintenir leur suprématie, en instaurant la loi de la jungle, qui a généré des absences insoutenables et dévastatrices, absence d’un État de droit, de vie politique normale, d’institutions capables de protéger le peuple contre toutes sortes d’abus et d’assurer son droit à vivre dans la liberté et la dignité. Tel est le spectre désolant, d’un pays en dérive, qu’offre le pouvoir du Président Keita et son gouvernement au peuple depuis maintenant quatre ans et demi.

Mesdames, Messieurs,

Convaincu que le changement ne viendra jamais d’une décision du sommet, isolée du mouvement de la société et de ses interactions. Il devient impérieux d’agir, pour ce faire, seule une mobilisation de toutes les forces autonomes autour d’un contrat pour l’alternative démocratique et sociale, est capable de rendre espoir au peuple.

Les voix qui revendiquent le changement de gouvernance, qui sont soucieuses qu’il advienne dans un climat de paix et de libre débat, sont très nombreuses. Les signes qui alertent sur le caractère impératif d’un tel changement sont visibles depuis des mois. Ils se sont encore accumulés ces derniers temps d’une manière telle qu’il est impossible de les ignorer ou de reporter la réponse. En claire, entre le statut quo suicidaire et intenable actuel ou le changement salvateur et ravivant l’espoir du peuple d’un Mali nouveau, pour le peuple et par le peuple, le choix n’est pas que politique, et loin s’en faut, il est surtout et essentiellement vital, car il s’agit tout simplement de notre existence elle-même.

Comme disait Nelson Mandela, je cite « Nous travaillons ensemble pour soutenir le courage là où il y a conflit, et donner l’espoir là où règne le désespoir ». Fin de citation.

Mesdames, Messieurs les journalistes,

La question centrale pour le Mali de 2018 et qui reste un impératif incontournable, est celle de la mise en place d’une gouvernance capable de résoudre les problèmes du pays et de le préparer à relever les défis de l’avenir. Il s’agit là d’une gouvernance démocratique susceptible de libérer toutes les catégories sociales de l’exclusion et de la marginalisation pour les faire entrer dans une citoyenneté responsable et active.

L’enjeu de l’élection présidentielle de 2018 est un challenge notoire pour un pays qui se cherche, doute, s’enlise silencieusement et se ronge progressivement dans une véritable république du statu quo en déshérence. C’est pourquoi l’implication citoyenne active pour défier le candidat du système par une grande mobilisation populaire pour un candidat du peuple, nous offre l’espoir de faire un autre Mali. Nous sommes conscients que la résistance au changement est inhérente à l’Homme mais nous avons choisi le CHANGEMENT.

A ce sujet Nelson Mandela disait « L’honneur appartient à ceux qui n’abandonnent jamais la vérité même quand les choses semblent sombres et difficiles, qui essayent toujours, et qui ne sont jamais découragés par les insultes, les humiliations ni même la défaite. »

L’objectif que nous visons est le vrai Changement : changer les hommes, les comportements à commencer par le malien lui-même, changer les pratiques égoïstes et prédatrices au sommet de l’Etat malien.

C’est pourquoi, Mesdames Messieurs, chers journalistes, le mouvement « L’Appel à Mohamed Ali Bathily » que j’ai l’honneur de présider est porteur d’un message d’espoir.

C’est pourquoi ce regroupement, qui a vu le jour, ici à Bamako, sous l’impulsion d’une centaine d’associations et des personnalités indépendantes souhaite inviter Maitre Mohamed Ali Bathily à briguer la magistrature suprême. Car, Bathily, vous êtes un homme extraordinaire et tout le monde au Mali sait de quel côté vous vous trouvez : du côté du peuple. Votre authenticité et la clarté de vos paroles sont extrêmement rares en politique au Mali. Vous êtes une inspiration, on est derrière vous. Vous allez changer le Mali.

« L’Appel à Mohamed Ali Bathily », ouvert à tous, est une maison populaire pour le rassemblement et pour un vrai changement de comportement depuis le sommet de l’Etat jusqu’à la base.

Nous sommes fiers que Bathily incarne le vrai changement que réclame le peuple. Nous sommes fiers devant vous ici, de voir Bathily porter cet espoir, cet avenir, d’incarner la Renaissance de notre jeunesse bafouée et du peuple malien tout entier dans l’Unité, la Dignité et le Travail.

Mesdames, Messieurs,

Est-il besoin de présenter l’homme dans toutes ses dimensions sans lui porter préjudices ?

Nous nous livrerons néanmoins à cet exercice de manière succincte.

Diplômé de l’école Nationale de magistrature de Paris (section étrangère), Mohamed Ali Bathily est titulaire d’un doctorat en Droit de l’Université de Paris X Nanterre obtenu en 1977.

Ce brillant étudiant est aussi diplômé de l’Université de South California (Los Angeles) en administration de la justice en 1989.

Ces compétences acquises lui valent d’être magistrat au tribunal de Bamako en 1975.

De 1978 à 1990 : Professeur de droit à la faculté des sciences juridiques.

Premier directeur de l’institut de formation judiciaire du Mali (86-89).

Directeur de cabinet de trois ministres de la justice (89-91).

Directeur de cabinet du chef de l’État pendant la transition de 1991 à 1992.

Secrétaire à la conférence nationale ayant abouti au pluralisme politique en octobre 1991.

2005-2013 : Avocat au barreau du Mali à Bamako.

Ministre de la justice de 2013 à 2014.

Ministre des domaines de l’État et des affaires foncières de 2015  à 2016.

Ministre de l’urbanisme de l’habitat et des affaires foncières de 2016 à 2017.

Ensuite s’ouvre une riche carrière internationale :

  • Ambassadeur du Mali au Sénégal de 1992 à 1995.
  • Adjoint au délégué général de la coopération juridique et judiciaire de la Francophonie, chargé de la coopération judiciaire de 1995 à 2003.

Cet homme du peuple qui a parcouru de long en large le pays profond n’est pas étranger aux problèmes réels du Mali.

Il a initié plusieurs projets en vue de l’amélioration de la qualité de la gouvernance du pays, parmi lesquels on peut citer :

  • Le document portant politique judiciaire qu’il est urgent d’adopter et d’appliquer.
  • Le plan d’action visant la modernisation de la justice autour d’un ensemble cohérent de projets avec leurs agendas propres et leurs budgets spécifiques.
  • Le document portant politique domanial et foncier.
  • Le projet de loi portant réforme du code domanial et foncier. Cette loi devrait instaurer la gratuité du titre foncier, un fichier plus complet de contribuable assujetti à l’impôt foncier, et une fiscalité plus large et complète, donc des ressources justes et plus importantes.

Voilà brièvement Mesdames et Messieurs, honorables invités et hôtes de marque, le portrait de l’homme autour duquel est bâti notre projet.

Chers journalistes,

Nous appelons les maliens au VRAI CHANGEMENT.

Nous les appelons au GRAND RASSEMBLEMENT pour rebâtir dans la paix, l’unité, la justice sociale, la concorde nationale, un Mali nouveau, plus beau, plus prospère et prêt pour le grand rendez-vous du développement.

A ce propos et pour répondre aux attentes pressantes du Mali, ainsi que celles liées à l’intégration des exigences de l’ordre international établi avec lucidité, nous appelons nos concitoyennes et nos concitoyens à se mobiliser pour soutenir ce projet d’appel à candidature de Maitre Mohamed Ali Bathily à l’élection présidentielle de 2018 qui, de par son parcours d’homme d’état intègre, visionnaire et lucide, son identité imprégnée de l’universalité et ses combats qui incarnent les valeurs de paix, de justice sociale et d’équité ne laissent personne indifférent pour faire de Maitre Bathily, un citoyen hautement distingué pour la fonction présidentielle.

Croyez-moi chers journalistes, lorsque le peuple du Mali se réveille c’est comme 1000 lions qui rugissent à la fois et personne ne peut tenir tête à ça. C’est comme disait Mao « 1000 dragons… »

Dans ce but, une campagne nationale pour la candidature de Maitre Mohamed Ali Bathily à l’ELECTION PRESIDENTIELLE est lancée et tous ceux et celles qui se sentent concernés par ce noble objectif sont invités à y participer.

Vive le Mouvement « L’Appel à Mohamed Ali Bathily », Faso Y’I Wele !

Vive Mohamed Ali Bathily !

Vive le Mali !

JE VOUS REMERCIE !

NB: Les titres et le chapeau sont de la Rédaction

Source: Icimali.com

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