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Présidentielle du 29 juillet : Soumeylou Boubèye Maïga avertit tout perturbateur

Saisissant l’occasion d’un meeting géant  de soutien de son parti ASMA-CFP à la candidature du Président Ibrahim Boubacar Kéïta, le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga  a lancé un avertissement à tous les agitateurs de l’opposition qui vont oser perturber les élections présidentielle du 29 juillet. «Nous ne permettrons à personne de prendre en otage les élections. Nous avons la capacité de maitriser toutes les tentatives de sabotage de l’élection », dixit Soumeylou Boubèye Maïga.

 

L’Alliance pour la solidarité au Mali- Convergence des forces patriotiques (ASMA-CFP) a tenu, le samedi 21 juillet 2018, au Palais des Sports, un grand meeting de soutien à la réélection du Président Ibrahim Boubacar Kéïta, candidat à sa propre succession.

Aux environs de 10 Heures, le palais de la Culture et ses enceintes ont refusé du monde. Massivement présents, des milliers des militants et sympathisants de l’ASMA-CFP qui n’ont pas pu accéder à la salle se sont installés dans les tentes d’alentours du palais, construits à cet effet.

L’ambiance était celle des grands jours. Sous le slogan « Boua Ta Bla», « Vive IBK», « IBK Président », etc., les Vuvuzéla, apparaît le candidat IBK en provenance de sa tournée de campagnes au Nord du pays.

C’était autour de 11Heures 24 mn, en boubou Bazin blanc, coiffé de son bonnet de la même couleur, après que le PM Maïga en chemise blanche, manche longue, fit son entrée pour l’accueillir.

Presque tous les membres du Gouvernement, Bacary Togola de l’APCAM, les partis alliés et amis étaient au rendez-vous.

Alors a démarré le meeting  par la prière d’ouverture de l’Imam Yacouba Maïga, puis l’exécution instrumentale de l’hymne national par les artistes Toumani Diabaté et son fils Sidiki.

Dans ses mots de bienvenue, le Vice-président de l’ASMA-CFP, Amadou Baba Cissé, a fait comprendre que le meeting est la preuve de la capacité à mobiliser les Maliens pour soutenir les actions du Chef de l’Etat.

«Nous sommes mobilisés pour la cause du Mali», a-t-il témoigné avant de faire savoir à IBK : « Nous vous rassurons de notre soutien pour votre réélection ».

Après avoir rassuré le candidat du soutien du monde paysan, le Président de l’APCAM, Bacary Togola, a réitéré la réélection du Président IBK dès le 29 juillet 2018, un « Takokélén » ; donc, qui balaie du revers des mains toute possibilité d’un second tour.

Prenant la parole, le Président de l’ASMA CFP Soumeylou Boubèye Maïga, Premier Ministre, a fait comprendre que, de sa nomination jusqu’à aujourd’hui, des efforts ont été faits pour la tenue de l’élection et ces 7 mois de son Gouvernement, malgré ce laps de temps, ont été suffisants pour faire le nécessaire, notamment organiser des élections libres, transparentes et crédibles.

Et le PM d’être clair : « Nous ferons les élections le 29 juillet. Le 29 juillet ne plaît pas à tous, beaucoup étaient dans la spéculation et les chimères. Il n’y a pas d’autre voie d’avoir le pouvoir que les élections. Nous ne permettrons à personne de prendre en otage les élections. Nous avons la capacité de maitriser toutes les tentatives de sabotage de l’élection », a-t-il déclaré ouvertement tout en restant en restant ouvert au dialogue.

Parlant du bilan des cinq ans de pouvoir du Président IBK, Soumeylou Boubèye Maïga dira que ce bilan est apprécié et appréciable de tous.

«Vous avez la confiance de tous. L’élection est de choisir quelqu’un qui incarne la Nation. Vous portez l’ambition du Mali de rester une Nation debout », a-t-il adressé au Chef de l’État.

Le candidat IBK a salué la mobilisation et l’accueil sans pareil qui lui ont été réservés durant sa tournée électorale à Bandiagara, Gao, Mopti et surtout à Kidal.

« EPM est vraiment aimé partout au Mali. Partout où nous avons été, nous avons tenu le langage qui doit être », a déclaré IBK.

Sur le conflit intercommunautaire au Centre du pays, IBK  a expliqué que seules les Forces Armées et de Sécurité ont vocation de port d’armes.

« Aucune milice ne sera tolérée, qu’elle soit dogon, peulh, bambara », a martelé le Chef de l’Etat.

Cyril ADOHOUN

Source : L’Observatoire

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