A la tête d’une délégation de quatre ministres, le Ministre de la Refondation de l’État, Ibrahim Ikassa Maïga, a sensibilisé les forces sociales sur le projet de Constitution.
Cette sensibilisation des faîtières des organisations artistiques et culturelles, des mouvements, associations et organisations des jeunes et des Femmes, des représentants des services centraux et des collectivités territoriales et ceux des faîtières du monde ruraux s’inscrit dans le cadre de la session d’appropriation de la nouvelle constitution. Elle vise à rendre familier l’esprit et le contenu du projet de la nouvelle constitution, avant le 18 juin 2023.
C’était le vendredi 19 mai 2023, au CICB. Le ministre Maïga était accompagné de ses collègues Andogoly Guindo de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du tourisme, Youba Bah du développement rural, chargé de l’élevage et de la pêche, Mme Wadidié Founè Coulibaly de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille.
Le Ministre Ikassa Maïga a édifié, renseigné et sensibilisé ses interlocuteurs pour le “Oui” massif au processus référendaire. Il a demandé l’engagement de tous les Maliens à voter en faveur de la réussite de la Transition. Pour lui, cette réussite passe par ce processus référendaire qui regroupe tous les Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur.
A LIRE AUSSI: https://icimali.com/mali-le-referendum-constitutionnel-fixe-au-dimanche-18-juin-2023-les-autres-dates34172-2/
« Dans la ferveur, les Maliens ont abordé et débattu toutes leurs préoccupations, celles du paysan, de la ménagère, du commerçant, de l’administrateur, du soldat, de la Femme, du Jeune, du politique, du religieux, du Tounkaranké », a-t-il affirmé.
Dans la même lancée, le Ministre Maïga a fait savoir que parmi les actions prioritaires du gouvernement de Transition figure l’élaboration de la nouvelle constitution. A cet titre, il a rappelé que dans la volonté inébranlable de donner corps à cette recommandation des ANR, le président de la Transition a, par décret du 10 juin 2022, créé commission de rédaction de la nouvelle constitution.
Il n’a pas manqué de montré l’importance de cet exercice de vulgarisation dans lequel le gouvernement s’est engagé depuis plusieurs mois. « C’est dire combien s’avère opportune l’organisation de la présente session d’appropriation sur le projet de constitution à l’intention des forces sociales de notre pays », a déclaré le ministre Maïga. Avant de terminer par inviter chacun à s’approprier le contenu du projet pour une meilleure vulgarisation.
Les débats ont porté sur la laïcité, le mariage, les questions de langues nationales, les dispositions de l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, la double nationalité, la parité et la question portant sur le conseil supérieur de la magistrature.
Sidy Coulibaly
L’Observatoire