Après plusieurs activités pour relancer le trafic ferroviaire de voyageurs et de marchandises, l’Etat met à la disposition de la Société de Patrimoine ferroviaire-Mali SA, en plus du personnel actuel non affecté aux activités des infrastructures, 1 milliard 274 millions 086 mille 674 francs CFA pour la mise en œuvre du plan de relance et une subvention de 1 milliard 433 millions 894 mille 559 francs CFA.
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Train : Des fonds colossaux pour la relance

Après plusieurs activités pour relancer le trafic ferroviaire de voyageurs et de marchandises, l’Etat met à la disposition de la Société de Patrimoine ferroviaire-Mali SA, en plus du personnel actuel non affecté aux activités des infrastructures, 1 milliard 274 millions 086 mille 674 francs CFA pour la mise en œuvre du plan de relance et une subvention de 1 milliard 433 millions 894 mille 559 francs CFA.

Aux arrêts depuis mai 2018, le trafic ferroviaire et les activités qui y sont liées sont en voie de reprendre leur cours pour permettre au train de siffler de nouveau au Mali. De fait, plusieurs activités ont été réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’urgence de relance du trafic ferroviaire, adopté le 02 octobre 2019. Ces activités réalisées par le Ministère des Transports et des Infrastructures à travers la Société de Patrimoine Ferroviaire du Mali ont consisté en la réhabilitation de dix-neuf gares, de Bamako à Kayes, des ateliers centraux de Korofina et le dépôt de Kayes, l’acquisition des équipements mécaniques et outillages pour les travaux de voie et le traitement des points critiques de la voie entre Bamako et Kayes.

Ces activités ont également consisté en la pose des traverses en bois sur les ouvrages d’art de Bamako à Diboli, le confortement des ponts de Galougo, Mahina et Toukoto, la réparation des locomotives CC2205 et CC2207, la réparation des voitures, fourgons et générateurs de la rame voyageuse et l’acquisition des pièces de rechange pour la fiabilisation des locomotives CC2205 et CC2207. Il faut ajouter à celles-ci la formation de 23 commis des gares, 15 aiguilleurs et 24 conducteurs chefs de convoi, l’essai blanc du train voyageur sur la relation Bamako-Kayes-Bamako, l’information et la sensibilisation des autorités et populations riveraines des rails de Bamako et Kayes, et l’élaboration d’un plan de transport quinquennal pour le trafic ferroviaire de voyageurs et de marchandises national et international.

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La réalisation de ces activités de la relance du trafic ferroviaire de voyageurs et de marchandises ayant fait objet de communication en conseil des ministres le mercredi dernier, l’Etat met par conséquent à la disposition de la Société de Patrimoine ferroviaire-Mali SA du « personnel actuel non affecté aux activités des infrastructures, pour l’exploitation des trains pendant la durée de la convention, une somme d’1 milliard 274 millions 086 mille 674 francs CFA pour la mise en œuvre du plan de relance du trafic ferroviaire, et une subvention de 1 milliard 433 millions 894 mille 559 francs CFA ».

« Le plan d’investissement est évalué à 6 milliards 26 millions de francs CFA dont 4 milliards 766 millions de francs CFA pour la première année et 1 milliard 260 millions de francs CFA pour la deuxième année d’exploitation », indique le communiqué du Conseil des ministres, selon lequel la communication vise à faire assurer par la Société de Patrimoine ferroviaire, à travers une convention sur la période 2023-2027, l’exploitation du service ferroviaire de voyageurs et de marchandises entre Bamako et Diboli, en conformité avec la réglementation en vigueur.

Faut-il le rappeler, le transport ferroviaire est, à en croire aux autorités de la transition, « vital pour les régions traversées par les rails et essentiel pour le Mali tout entier », jouant un rôle important dans le cadre de la complémentarité des modes de transport. Or, l’arrêt du trafic ferroviaire et des activités qui y sont liées, depuis mai 2018, a réduit les revenus des usagers et riverains des rails, atteint le moral des ménages, impacté la mobilité des populations et ébranlé l’économie tant dans les régions traversées qu’à l’échelle nationale, déplorent les autorités de la transition.

Cyril Adohoun

L’Observatoire

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