Sur la question d’une vidéo qui fait sans retenue le procès de l’islam à tort, le ton est grave au sein de l’opinion. Les Autorités nationales, leaders religieux et politiques s’indignent à la hauteur de la gravité du geste
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Propos blasphématoires contre l’islam : Indignation générale !

Sur la question d’une vidéo qui fait sans retenue le procès de l’islam à tort, le ton est grave au sein de l’opinion. Les Autorités nationales, leaders religieux et politiques s’indignent à la hauteur de la gravité du geste.

En effet, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, un individu tenait avec arrogance et mépris des propos blasphématoire à l’encontre de l’islam, religion majoritaire au Mali. Erreur !

Des tels propos et gestes ne passent pas inaperçus au sein de l’opinion. Le président du haut conseil islamique, Cherif Ousmane Madani Haidara, informé de la situation, a pris langue avec le ministre des affaires religieuses, du Culte et des coutumes. En clair, indigné, le président du HCI en appelle à toute la communauté musulmane à se mettre derrière les autorités de la transition pour trouver une solution.

Pour sa part, le président d’honneur du HCI, non moins imam de la mosquée de Badalabougou, Mahmoud Dicko, est catégorique sur la question : «  Nous ne pouvons tolérer aucun propos qui va à l’encontre de l’islam ». L’imam en a profité pour demander une action collective pour apporter une réponse à hauteur de l’affront.

Quid des hommes politiques ?

Dans le milieu politique, l’indignation est à son comble. Très attaché à la question de foi, le président du CNUD-FYT, Me Mountaga Tall, condamne cette attitude blasphématoire. «Non au blasphème ! », lance-t-il, pour désapprouver le propos en question.

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« Au Mali, le droit de blasphémer n’existe pas. Le blasphème, c’est l’outrage à la Divinité, à la religion ou au sacré. Or l’outrage, quelle qu’en soit la forme, n’est pas acceptable entre gens civilisés ou de bonne éducation », a-t-il expliqué avec gravité.

Et de poursuivre : « La laïcité, la liberté de culte laisse à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire. Mais elle n’autorise pas à insulter, profaner, outrager ce en quoi l’autre croit. En tout cas pas ici au Mali ».

Président d’honneur du parti ADP-MALIBA, Aliou  Diallo a également réagi vigoureusement à cette ‘’vidéo qui attaque l’islam’’.

Selon M. Diallo, «cette  vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux s’en prend dans des termes blasphématoires à l’islam, au Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui) ainsi qu’aux pratiques de l’islam ». L’homme politique qu’il est, ne mâche pas ces mots. « Je condamne avec toute mon énergie de tels propos outranciers et demande que son auteur soit condamné par la  justice pour  son acte ignoble », a-t-il dénoncé.

En somme, les propos d’indignation de ces deux hommes politiques résument le sentiment de l’ensemble de la classe politique sur la question.

Au sein de l’opinion, en réponse à la vidéo blasphématoire, notamment sur la toile, dans les médias, des appels sont lancés non seulement pour condamner, mais aussi sanctionner avec la plus grande rigueur l’auteur et ses complices.

Aux dernières nouvelles, une manifestation de protestation est annoncée pour aujourd’hui vendredi.

Oumar Sawadogo

L’Observatoire

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