La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) devient de plus en plus un sujet controversé. Entre ceux qui exigent son départ et ceux qui s’y opposent, l’Etat reste le seul arbitre. Pour le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH)-Mali, « la présence ou le départ de la MINUSMA n’aura aucun impact sur l’obligation de l’Etat du Mali à respecter ses obligations nationales et ses engagements internationaux en matière de droits humains ».