Vie chère et hausse des prix des produits de premières nécessités : Le Mali mieux qu’ailleurs dans la sous-région
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Vie chère et hausse des prix des produits de premières nécessités : Le Mali mieux qu’ailleurs dans la sous-région

Le Ministre du commerce et de l’industrie a fait le point de l’état d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité et présenté l’évolution des prix.

Face à la presse, Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’industrie et du commerce a tenu à éclaircir la situation concernant les prix des produits sur le marché. Ainsi, il a reconnu que les prix des produits de premières nécessités relevés au cours de la semaine du 18 au 24 octobre sont en hausse par rapport à l’année dernière à l’exception du sorgho et du lait en poudre dont les prix sont restés pratiquement stables. Selon ces propos, depuis la suspension des abattages subventionnés, la viande avec os est cédée entre 2.800 FCFA et 3.000 FCFA sur les marchés de Bamako et de Kati ; soit le niveau d’avant la subvention. Par ailleurs, les matériaux de construction connaissent une tendance générale à la baisse, précise le ministre.

Ainsi, le ciment qui était vendu à 120.000 FCFA durant le 1er trimestre 2021 est cédé aujourd’hui à 90.000 FCFA la tonne soit une baisse de 25%. Aussi, le ministre ajoute que les barres de fer à béton de 6, 10 et 12 mm de diamètres qui étaient vendus à 750 FCFA, 2150 FCFA et 3150 FCFA l’unité reviennent respectivement 600 FCFA, 1850 FCFA et 2850 FCFA.

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« Cette situation peu reluisante affecte tous les pays du monde, elle n’est pas seulement propre au Mali. En dépit de l’enclavement du Mali, de son contexte socio-politique difficile, la plupart des produits de premières nécessités coûtent moins chers comparativement à certains pays de la sous-région » reconnaît-il. A titre d’exemple, Le ministre de l’industrie et du commerce citera le sucre  qui coûte à 500 FCFA le Kg au Mali mais vendu à 700 FCFA voire 800 FCFA dans des pays où transite nos importations. Il ajoute également qu’il en est de même pour le riz avec brisure, l’huile alimentaire, le carburant, les matériaux de construction, la pomme de terre, les céréales etc. Pour le ministre, cette situation dénote des efforts financiers considérables de l’Etat malien en termes d’abandon des droits de taxes aux cordons douanier.

Toutefois, Mahmoud Ould Mohamed a tenu à préciser que s’agissant de la filière pain, le prix de celui-ci fait l’objet d’un consensus entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs du sous-secteur au sein d’un cadre de concertation mis en place à cet effet. Il ajoute qu’en application du protocole d’accord signé le 30 mars 2021, le prix consensuel du pain aux consommateurs a été fixé à 250 FCFA pour le pain de 300 g et 125 FCFA pour celui de 150g  et celui de la farine aux boulangers à 20.000 FCFA le sac de 50 Kg au minimum.

Outre les prix sur les marchés, le ministre à fait état des mesures sociales qui consisteront à distribuer des vivres et des aliments bétails, le transfert monétaire, le financement des travaux à haute intensité de main d’œuvre, l’augmentation des salaires et surtout la réforme des pensions de retraite.

Pour le ministre, toutes ces actions visent à soulager la population malienne « le gouvernement de la transition dirigé par le premier ministre Dr Choguel K Maiga, poursuit la mise en œuvre des mesures de multiplication de soutien au pouvoir d’achat des populations. » conclut-il.

Ahmadou Sékou Kanta

L’Observatoire

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