Oumar Mariko du parti SADI
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Arrestation de Oumar Mariko : Le Parena dénonce l’« arbitraire », une « revanche d’un adepte du régime de l’UDPM »

Arrêtés et placés sous mandat de dépôt, Dr Oumar Mariko du parti SADI et de ses compagnons passent ces temps-ci à la maison d’arrêt de Bamako. Tout en dénonçant une « arrestation arbitraire », le PARENA recommande leur mise en liberté « en attendant un procès juste ».

Dans son communiqué en date du mercredi 8 décembre 2021, le PARENA indigné par la garde à vue et l’incarcération du leader de la SADI, estime que Dr Oumar Mariko est un acteur majeur de la Révolution de mars 1991.

En effet, « l’arrestation du Dr Mariko est survenue à la suite de la diffusion d’une conversation privée dont les propos n’étaient pas destinés à être publics ». Le président du parti Sadi, Dr Mariko est accusé de s’être indigné des propos et des attaques du PM Choguel Maïga contre l’histoire, les acteurs et les acquis de Mars 1991. « Les propos du chef du gouvernement de transition sont une atteinte», souligne le PARENA de Tiébilé Dramé, « à la constitution du Mali  qui stipule dans son Préambule : Le peuple Souverain du Mali, fort de ses traditions de lutte héroïque, engagé à rester fidèle aux idéaux des victimes de la répression et des martyrs tombés sur le champ d’honneur pour l’avènement d’un Etat de droit et de démocratie pluraliste : affirme sa volonté de préserver et de renforcer les acquis démocratiques de la Révolution du 26 Mars 1991 ».

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Eu égard à cela, Tiébilé Dramé et ses lieutenants dénoncent « cette arrestation comme arbitraire et contraire aux principes de la liberté individuelle de converser en privé à tout sujet. Cette arrestation amplifie la tendance à la dictature rampante que le Parena a déjà dénoncée ».

Pour le Comité Directeur du parti du Bélier Blanc, la privation de liberté du Dr Mariko, intervenue en « réplique aux propos négationnistes du Premier ministre, sonne comme la revanche d’un adepte du régime de l’UDPM sur un acteur majeur de l’avènement de la démocratie ».

« La justice à deux vitesses ne saurait continuer », prévient le PARENA qui se demande si Choguel Maïga peut continuer à cracher, sans conséquences, sur les martyrs de la Révolution, sur la 3ème République, sur Mars 1991 et ses acteurs. « Jusqu’où le Premier ministre de transition va-t-il continuer à utiliser l’État et la justice contre ses adversaires d’hier et d’aujourd’hui ? », interroge ensuite le PARENA.

Pour finir, le parti « dénonce l’instrumentalisation de la justice par le Premier ministre pour régler des comptes politiques ».

Toutefois, il recommande la mise en liberté du Dr Oumar Mariko et de ses compagnons en attendant un procès juste.

Cyril Roc DACK/ Icimali.com

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