Pour le président de la CODEM, Housseini Amion Guindo, les sanctions prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre les autorités de la Transition au Mali sont « à la fois humiliantes, déplorables, sévères mais également intelligentes ».
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« Ces sanctions à la fois humiliantes, déplorables, sévères mais… », (Poulo, président CODEM)

Pour le président de la CODEM, Housseini Amion Guindo, les sanctions prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre les autorités de la Transition au Mali sont « à la fois humiliantes, déplorables, sévères mais également intelligentes ».

La session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Accra, République du Ghana, le 7 novembre 2021, a pris des sanctions « avec effet immédiat à l’encontre des individus et groupes identifiés, y compris l’ensemble des Autorités de Transition et les autres institutions de transition ». Ces sanctions qui seront également imposées aux membres de leur famille « comprennent une interdiction de voyager et un gel de leurs avoirs financiers ».

Le Sommet a, par conséquent, chargé le Président de la Commission d’examiner et de proposer des sanctions supplémentaires lors de sa prochaine session ordinaire le 12 décembre 2021, si la situation persiste. En outre, l’Autorité l’organisation sous-régionale « appelle l’Union africaine, les Nations Unies et les partenaires bilatéraux et multilatéraux à approuver et à soutenir la mise en œuvre de ces sanctions ».

Le président du Cadre d’échange de partis politiques et des regroupements de partis politiques pour une transition réussie au Mali, « trouve ces sanctions à la fois, humiliantes, déplorables, sévères mais également intelligentes ».

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« Humiliantes car les initiatives concernant le Mali aux Nations Unies ne seront plus celles de nos dirigeants mais de ceux de la CEDEAO », regrette Housseini Amion Guindo.

Pour le président du parti de la quenouille, ces sanctions sont « déplorables car nous n’aurions jamais dû en arriver à une telle situation avec le socle dont nous disposons, ce dans l’intérêt, je me le répète, du Mali et des Maliens ». Elles sont, par ailleurs, « intelligentes car elle n’impacte pas directement les populations qui souffrent déjà de la situation du pays ».

Le président de la plateforme Espérance Nouvelle Jigiya-Kura trouve, sévères lesdites sanctions « car elles interdisent de voyager toutes celles et ceux qui ont mandat ou sont censés exercer dans l’intérêt de la Nation à l’extérieur du territoire ».

A l’ère de la globalisation, estime Housseini Amion Guindo, « nul État ne peut se satisfaire lui-même. Je crains hélas le pire si on continue sur ce chemin ! » De ce fait, il exhorte à nouveau les autorités de la Transition, notamment le Président Assimi Goïta et son Premier ministre Choguel Kokalla Maïga « au respect des engagements qu’ils ont pris sous serment ». D’autant plus que « toute autre posture de leur part ne pourra être qu’interprétée comme une volonté préjudiciable à notre pays ».

Cyril Rock DACK/Icimali.com

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