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Concertations en prélude du dialogue social : Quand l’orgueil fait perdre à Soumaïla Cissé le sens de la République

Désormais, le négativisme du chef de file de l’opposition ne souffre plus de l’ombre d’aucun doute. Soumaïla Cissé et sa bande ont décidé de se mettre au banc de la République en refusant de rencontrer le Premier ministre, chef du gouvernement, la semaine dernière.

Dans une dynamique de rassemblement et de dialogue entre l’ensemble des fils et filles du Mali, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a entamé une série de rencontres avec l’ensemble des forces vives de la nation. Cette démarche qui l’a conduit d’abord chez les familles fondatrices de Bamako, les leaders religieux et dans les états-majors de plusieurs partis politiques. Ces concertations entrent dans le cadre du grand forum social qui doit démarrer à partir du 11 janvier 2019,  et les concertations régionales sur le redécoupage territorial prévues du 13 au 17 novembre courant. Si tous les acteurs rencontrés ont salué la démarche du Chef du gouvernement, l’opposition politique dirigée par Soumaïla Cissé refuse de rencontrer le Premier ministre pour des raisons jusque-là inavouées. Alors même que la démarche de Soumeylou Boubèye Maïga vise à rendre ces différentes consultations inclusives et participatives, l’opposition préfère se donner en spectacle et de se mettre en dehors de la République qu’elle prétend défendre. Comment peut-on défendre une cause sans participer au débat ?

Le comportement de M. Cissé, jusque-là officiellement chef de file de l’opposition, confirme les propos d’un libre penseur malien qui estime que « le patriotisme n’est pas la chose la mieux partagée au Mali.»

Après son refus, l’opposant « belliqueux » et sa bande de négativistes se sont empressés de partager sur les réseaux sociaux que Soumaïla Cissé a refusé de recevoir SBM. L’on se demande quel gain politique pensaient-ils tirer de cet acte anti-démocratique et anti-républicain. Car, ce n’est pas la personne du Premier ministre qui compte, mais plutôt le Mali. Dans sa démarche, il n’y a absolument rien de personnel. En sa qualité de Premier ministre, Soumeylou Maïga se doit de rencontrer les Maliens. Et à un moment, il a pensé que Soumaïla Cissé faisait partie de la République avant que ce dernier ne lui prouve tout le contraire.  

Soumaïla Cissé vient de commettre l’une des plus grandes erreurs de son histoire. Lui qui, du reste, n’a fait qu’accumuler les erreurs durant tout son parcours politique. Il a toujours fait des choix hasardeux et irréfléchis qui se sont retournés contre lui. Il les a toujours chèrement payés.

Aujourd’hui, les Maliens ont oublié l’élection présidentielle après avoir librement et démocratiquement choisi leur président. Ils sont tournés vers la construction et le développement du pays. Apparemment, Soumaïla Cissé et sa bande sont encore au stade de digestion de leur cuisante défaite, après moult tentatives de soulèvements populaires.

Par cet acte inqualifiable dicté par l’orgueil, l’homme vient encore une fois de prouver aux Maliens son vrai visage. Un homme politique de sa trempe se doit d’avoir le sens élevé de l’Etat, mais surtout de la République. En refusant de rencontrer le Premier ministre, Soumaïla Cissé a tout simplement raté l’occasion de lui dire ce qu’il pense du Mali et de la gestion qui en et faite par SBM et son employeur. Aussi, a-t-il l’occasion de leur faire des propositions pour la construction du bien commun. On reconnait les « petits messieurs » par certains petits actes qui n’honorent ni leur personne ni la nation à laquelle ils appartiennent.  Au moins, les Maliens savent désormais à quoi s’attendre avec de telles personnes. Oubliez vos petites personnes chers messieurs, car le Mali demeurera, advienne que pourra.

Dieu veille !

Harber MAIGA

Source: Azalaï Express

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