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Deuxième Session du Conseil supérieur de la Politique nationale genre : Donner un nouvel élan et une dynamique visant à  améliorer la condition de la femme

Cette deuxième session du Conseil supérieur du Politique national genre vise à donner un nouvel élan et une dynamique visant à  améliorer la condition de la femme et promouvoir la culture de l’égalité et du  partage des responsabilités politiques et sociales tout en assurant   l’égal accès de tous aux opportunités économiques.

Le Premier ministre, Moctar Ouane a présidé, le lundi 29 mars à la Primature, la deuxième session du Conseil supérieur de la Politique nationale genre (CS-PNG). Outre, Mme la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, la rencontre a regroupé plusieurs ministres de la République, des Partenaires techniques et financiers, au premier rang desquels, la représentante de l’ONU-Femmes au Mali,  Mme Béatrice Eyong, les représentantes des organisations féminines et  de la Société civile.

Cette session,  deuxième du genre,  a pour objectif d’examiner l’état d’avancement de la mise en œuvre de la politique nationale genre, de faire le point sur les réalisations, les défis et les perspectives d’amélioration de la politique genre dans notre pays.

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Mme la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, notera qu’à l’instar de tous les autres secteurs importants pour le développement de notre pays, l’efficacité des interventions dans le domaine du genre, dépend largement de la compréhension du concept genre  et aussi de l’utilisation des outils de la gestion axée sur les résultats notamment  la planification stratégique.

Elle poursuit en soutenant que les  défis et constats qui jalonnent encore la mise en œuvre  de la Politique Nationale Genre sont,  entre autres,  l’absence d’une analyse genre des politiques et programmes évoluant dans les ministères,  l’insuffisance de ressources financières limitant les capacités du Secrétariat permanent de suivi de la mise en œuvre de la PNG.

Elle a aussi mentionné le  fonctionnement irrégulier des comités sectoriels  du genre tant au niveau des départements qu’au niveau régional,  l’insuffisance de concertation entre les acteurs (Ministères-OSC-Privé-PTF); l’insuffisance de données désagrégées genres.

 Pour sa part, la représentante de l’ONU-Femmes au Mali,  Mme Béatrice Eyong, a estimé que le chemin qui mène vers la réalisation de l’égalité homme-femme est assurément long et semé d’embuches. Elle reste convaincue que cet objectif est à la portée du Mali,  des Maliens et Maliennes.  Toutefois pour y parvenir, elle préconise, la culture de l’égalité et le partage des responsabilités politiques et sociales qui  sont des facteurs très importants à promouvoir.

Le Premier ministre, Moctar Ouane, a salué la tenue de ladite session qui a regroupé tous les acteurs. Il a affirmé  que le Mali est  résolument engagé  en faveur d’un développement harmonieux inclusif et durable qui place le capital humain  notamment les femmes et les jeunes au cœur des politiques publiques. Et d’ajouter que le Gouvernement s’attelle à assurer  l’égal accès de tous aux opportunités économiques sociales et politiques.

MPFEF

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