La Charte de la transition au Mali a prévu que la prochaine présidentielle aura lieu en 2024 sauf retournement de situation. A presqu’un an de cette importante échéance, la campagne électorale n’a pas officiellement commencé, mais certains mouvements politico-associatifs sont en cours.
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Elections Présidentielles 2024 : Trois hommes clés pour relever le défi – L’heure a-t-elle sonné pour un de ces sérieux candidats au poste de président de la République ?

La Charte de la transition au Mali a prévu que la prochaine présidentielle aura lieu en 2024 sauf retournement de situation. A presqu’un an de cette importante échéance, la campagne électorale n’a pas officiellement commencé, mais certains mouvements politico-associatifs sont en cours.

Pour l’instant, trois personnalités politiques sont au-dessus du lot : les présidents  de BENKAN, Seydou Mamadou Coulibaly, de YELEMA Moussa Mara et d’ADP-MALIBA Aliou B. Diallo. Chacun avance ses pions à sa façon. Au Mali, Le constat général est que les pseudo-démocrates ont lamentablement échoué. En plus de 30 ans d’exercice du pouvoir, ils ont sucé le sang du peuple malien sans état d’âme. Ce dernier est prêt à tout pour leur barrer à jamais le chemin de Koulouba. Ils sont bons pour la poubelle de l’histoire.

SEYDOU M. COULIBALY ou le rédempteur

Beaucoup de compatriotes ont souvenance que le jeudi 04 Mars 2022, se sont déroulés les travaux de l’Assemblée Générale constitutive du mouvement politique « Ben Kan » (Pacte Citoyen) à l’issue desquels une grande annonce a été faîte : Celle de porter la candidature de Monsieur Seydou Mamadou Coulibaly aux prochaines élections présidentielles.

L’homme qui a ainsi été gratifié de cet insigne honneur est le distingué patron du Conseil Ingénierie et Recherche Appliquée (CIRA-MALI).

Certains réseaux politiques et une bonne partie de la presse avaient pressenti ses légitimes intentions de briguer la magistrature suprême du pays.

Ayant donc accepté la requête du mouvement « Ben Kan), Monsieur Coulibaly a désormais le devoir de s’engager à sauter le grand fossé qui se dresse entre le monde des affaires et les dédales de la vie politique.

Il s’est exprimé ce jour-là en ces termes : « Je m’engage solennellement à exécuter ma mission avec détermination, droiture, abnégation et humilité. La tâche est noble car il s’agit de remettre debout notre pays, notre unique patrie, et aucun sacrifice n’est de trop pour cela ».

Selon lui ce pacte est un véritable parchemin politique capable de créer l’autre Mali débarrassé de ses cadres rapaces et voraces. Au cours de cette grande messe à haute intensité politique, l’homme d’affaires a proposé des pistes de solution pour un mali nouveau et prospère. Dans son discours baptisé appel pour le Mali, le président du mouvement BENKAN a révélé un sacré contrat social. Il est l’expression d’une volonté et d’un moyen pour une autre façon de faire de la politique.

 Rappelons que Nouvelle Vision pour le Mali est née d’une volonté commune de certains acteurs de la société civile de tous bords, visant à impulser une nouvelle dynamique aux efforts de développement et à contribuer à la réalisation des objectifs fondamentaux du pays tout en préservant la culture, les libertés fondamentales, la démocratie et la cohésion sociale. Le Mouvement Nouvelle Vision pour le Mali est un cadre de rencontres de toutes les initiatives et de tous les acteurs dans leur diversité qui aspirent à ce Mali nouveau, sans distinction de statut géographique, d’orientations politiques, de sexe ou d’ethnie.

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Or, Depuis quelque temps, de potentiels adversaires du PDG de CIRA font circuler les rumeurs les plus folles sur le possible candidat à la prochaine élection présidentielle. L’objectif visé est de parvenir à disqualifier, à coups d’informations déformées voire mensongères, l’homme d’affaires dont les prédispositions suscitent aujourd’hui peur et hantise au sein des états-majors politiques classiques.

On va jusqu’à annoncer le départ fracassant d’un de ses lieutenants qui a créé sa propre formation politique.

MOUSSA MARA ou l’homme qu’il faut

A l’inverse, Moussa Mara qui n’est plus à présenter au peuple malien, essaiera de jouer l’image d’un homme neuf pétri de talents. Dans une récente interview, il a d’ailleurs déclaré qu’il « faut ouvrir une nouvelle page avec un rajeunissement de la classe politique ». Âgé de 45 ans, cet expert-comptable de formation a été chef de gouvernement à 39 ans en 2014. Il a aussi démarré sa carrière politique très tôt, en 2007, comme candidat indépendant lors des élections législatives. Il devint par la suite Maire de la Commune IV du district de Bamako avant de se frotter à la présidentielle en 2013 sous la bannière de Yèlèma, parti qu’il a créé en 2010.

En 2018, il a retiré sa candidature et rallié Cheick Modibo Diarra, ancien premier ministre de transition en 2012. Un désengagement interprété par certains comme un manque d’ambition alors qu’on le considérait comme un sérieux prétendant à la succession d’IBK. Pour la présidentielle de 2024, l’ex premier ministre devrait aller jusqu’au bout. Déjà, il s’active tous azimuts ces dernières semaines et mobilise ses réseaux, de Paris à Bamako. Dans la capitale française, Moussa Mara a eu de nombreuses rencontres avec la diaspora malienne et a participé à une rencontre du club Objectif Afrique Avenir (O2A). Au Mali, Moussa Mara avait entamé une tournée il y a environ un an  par la ville de Kayes, première région administrative du Mali. En amont de ce déplacement de quatre jours dans cette ville, l’ancien premier ministre avait déjà organisé plusieurs « débats publics citoyens » avec son parti Yèlèma dans différents quartiers bamakois et eu un long entretien avec l’homme d’affaires malien Aliou Boubacar Diallo.

Moussa Mara a beaucoup d’ambitions pour le peuple malien en général, les jeunes et les femmes en particulier. S’il devient Président de la République, il conduira sans nul doute le Mali qu’il a aimé de toutes ses forces, de tout son cœur et de toute son âme dans le rang des pays émergeants. Avec son carnet d’adresses bien fourni et sa maîtrise incontestée des dossiers, il écrira une des plus belles pages de l’histoire récente du Mali.

Avec Moussa Mara, l’Assemblée Nationale ne sera plus cette honteuse caisse de résonnance. Elle sera pourvue de députés honnêtes, patriotes et résolument engagés pour la cause du peuple qui les a élus.

ALIOU. B. DIALLO ou la force tranquille

Contrairement à Seydou. M. Coulibaly et Moussa Mara, Aliou.B. Diallo se fait très discret. Il semble avoir laissé les manettes aux différentes structures de son parti ADP-Maliba, qui font un travail de fond sur le terrain. Il s’agit notamment de la jeunesse et des femmes, très actives dans les quartiers et hameaux du pays. Cet entrepreneur à succès laisse ses œuvres parler à sa place. Aliou Diallo peut bénéficier de la puissance financière de sa fondation Maliba. Il défend également depuis plusieurs années un ambitieux plan Marshall pour le Mali de 15.000 milliards de Francs CFA pour une véritable décentralisation et un développement socio-économique de toutes les régions du pays. Le milliardaire malien reste convaincu que la lutte contre la pauvreté reste le seul moyen de mettre un terme au terrorisme.   S’il se présente comme un homme pragmatique, Aliou.B. Diallo ne demeure pas moins un leader très investi dans la politique nationale. Il participe régulièrement aux grandes initiatives comme le Dialogue national inclusif (DNI), rencontre les acteurs politiques de tous bords et fait surtout de fortes propositions à chaque étape de la vie de la nation malienne. Citons notamment ses solutions pour une sortie de crise pacifique au Mali et celle récente sur la coexistence pacifique et amicale entre les cultures et les confessions. Après avoir terminé 3ème à la présidentielle de 2018, l’ex-député de Kayes souhaite maintenant accéder à la magistrature suprême pour faire la démonstration de ses capacités managériales.  Après s’être assuré que la structuration du parti bat son plein, il envisage de sillonner le pays pour aller au contact des maliens et nouer une relation fusionnelle avec ceux qui lui assureront la victoire lors de la présidentielle. Les trois hommes vus comme des favoris de la présidentielle à venir ont également un point commun. Ils ont tous clairement donné les signaux qu’ils se concentreront davantage à préparer l’élection plutôt que de vouloir coûte que coûte participer aux organes de la transition. Un signe de leur détermination à sortir victorieux ?

Affaire à suivre…

Le baron

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