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Éventuel gouvernement au lendemain du DNI : Bittar trop pressé

Jeamille Bittar, président du parti Mouvement citoyen pour l’Alternance, le travail et la transparence  (MC-ATT) ne décolère pas quant à son éventuelle nomination comme ministre.

Cette ambition a été renouvelée et réitérée récemment. Non moins président du regroupement Pôle politique du consensus (PPC), Jeamille Bittar estime par rapport à la gestion du pays à l’issue de le dialogue national inclusif que ‘’il faut mettre en place une gestion concertée du pouvoir, avec la participation de tous, où aucune force ne pourrait être stigmatisée’’.

Bittar défend ainsi que tous les Maliens doivent être autour de la même table. « Oui, nous sommes signataires de l’Accord politique de gouvernance. Si les résolutions du dialogue sont assorties d’un agenda d’exécution digne de ce nom, nous estimons que c’est au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, de procéder au choix de l’équipe en charge de sa mise en œuvre », a-t-il répondu promptement, interrogé si son regroupement est aujourd’hui prêt à entrer dans un gouvernement pouvant aider à sortir le pays de la crise.

.Quant à la composition dudit nouveau gouvernement, Bittar est formelle : « La taille de cette équipe devrait être réduite. Par exemple 25 départements ministériels au plus. Et les ministres devront avoir de l’expérience et de l’expertise chacun ou chacune, dans le domaine qui lui serait confié et surtout être représentatif et jouir d’une bonne moralité. Il doit donc  s’agir d’un vrai gouvernement d’union nationale ».

C’est dommage pour un homme politique de courir derrière un fauteuil ministériel pour lequel on est censé garder calme, en attendant un appel. A force de chercher à être au gouvernement, Jeamille Bittar affiche son obsession à se servir qu’à servir le pays.

D.C.A

Le Soft

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