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Front social : Quand l’UNTM affiche sa mauvaise foi

S’il y a une organisation qui doit accompagner les acteurs de la transition, c’est bien l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm). Le gouvernement a fait preuve de disponibilité, de respect et de responsabilité au cours des négociations. Mieux, des efforts considérables ont été consentis par les autorités de transition pour trouver un terrain d’entente.

L’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) vient d’entamer une grève de 5 jours (14 au 18 décembre 2020). Ce débrayage, jugé inopportun par l’ensemble des Maliens, est entaché de beaucoup de zones d’ombre.

Quand l’Untm joue à la sourde-muette

Tout porte à croire que, du côté du gouvernement de transition, des efforts considérables ont été consentis pour trouver un consensus. Pendant tout le processus, les autorités ont fait preuve de disponibilité, de respect et de responsabilité. Elles ont promis d’assumer les engagements antérieurs, mais dans la recherche de la justice sociale, de l’équité et de la soutenabilité budgétaire à court et moyen termes.

En matière financière, conscient de la nécessité d’améliorer les conditions salariales des travailleurs, malgré un budget déficitaire, en dessous des normes sous-régionales et internationales, le gouvernement a accepté l’alignement de la grille salariale de tous les fonctionnaires sur l’indice 1383. Et ce, dès janvier 2021, pour un coût de plus de 100 milliards de francs.

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Il y a eu un accord sur tous les points de revendication de l’Untm, parce que le gouvernement travaille pour le consensus. Le seul point d’achoppement était celui lié aux salaires, et ce point a deux volets. D’une part, il s’agit de la grille totalement satisfaisante par l’Etat au-delà des espérances de l’Untm, mais prise en charge pour raison d’équité.

Et d’autre part, des primes et indemnités pour lesquelles l’Etat a demandé de poursuivre les négociations, afin de ré-gler ce problème de façon définitive, dans le cadre d’une démarche globale et inclusive. Ce que l’Untm refuse en arguant que l’Etat a donné des avantages à d’autres corporations.

Quand il est question de corriger une injustice, il convient de le faire globalement et non de commettre une autre injustice par une approche parcellaire. C’est pourquoi nous pensons qu’il est temps que les syndicalistes revoient leur position et qu’ils aient le courage de reconnaître les efforts du gouvernement de transition, conduit par Moctar Ouane.

Ibrahim M.GUEYE

Source: Info24

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