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Gestion des droits humains : La CNDH forme les OPJ

La Commission nationale des droits de l’homme outille les Officiers de police judiciaire, afin que ceux-ci puissent gérer, dans leurs services respectifs, les questions relatives aux droits humains

L’Ecole de maintien de la Paix (EMP) Mme Alioune Blondin Beye, abrite depuis mardi un atelier de formation de trois jours, à l’attention des Officiers de police judiciaire. Organisé et financé par la CNDH avec l’appui du DCAF suisse, la cérémonie d’ouverture de cet atelier était co-présidée par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Tiénan Coulibaly et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile,  Général de division Salif Traoré, en présence du président de la CNDH, Malick Coulibaly.

Ainsi, durant ces trois jours, la quarantaine participants vont être formés dans des modules tels que : Introduction au système des droits de l’homme ; les principaux instruments juridiques de protection des droits de l’homme ; les droits de l’homme des personnes privées de liberté ; les droits de l’homme des personnes vulnérables (les étrangers et les réfugiés) et le genre ; les droits de l’homme des personnes détenues sans procès ; les mécanismes de recours en cas de violation des droits de l’homme par les changés de l’application de la loi et les droits et obligations des acteurs de la chaine pénale.

Selon Malick Coulibaly, cet atelier de formation vise trois principaux objectifs : former les OPJ sur les droits de l’homme ;  contribuer à les préparer à appliquer les droits humains dans l’exécution quotidienne de leurs tâches, notamment l’interdiction de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains et dégradants et les sensibiliser au respect des droits de l’homme des personnes privées de liberté.

Evoquant, le contexte particulier de l’atelier, le président de la CNDH dira qu’il cadre parfaitement avec le mandat de sa structure. Puisque selon lui, la police judiciaire joue un rôle primordial dans la protection des droits de l’homme. Elle est le premier maillon de la chaine pénale. De même, du travail de celle-ci, dépend pour en grande partie, le bon aboutissement du procès pénal, celui qui punit justement le coupable et blanchit l’innocent.

En appelant la police judiciaire, à plus de vigilance sur cette question, Malick Coulibaly dira que celle-ci est le symbole de la force et de la justice. Pour illustrer le rôle primordial de celle-ci, il a cité le philosophe Blaise Pascal en ces termes : « Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force. Ne pouvant faire qu’il soit force d’obéir à la justice on a fait qu’il soit juste d’obéir à la force. Afin que force et justice fussent et que la paix fût ».

De son côté, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a insisté sur l’importance d’une telle formation. Car elle permettra de mieux former ces premiers acteurs de la chaine judiciaire, en rapport avec les questions liées aux droits de l’homme. Aux participants, Tiénan Coulibaly a demandé d’être assidus tout au long de cette formation.

Diakalia M Dembélé

Source : 22 Septembre

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