Cheick Modibo Diarra du RPDM, astrophysicien confirmé et ancien Premier Ministre de la transition post- coup d’état de 2012 serait- il déclaré non partant ?
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Koulouba 2024 : Cheick Modibo Diarra en rétraction ?

Malgré toutes les incertitudes qui planent autour du respect scrupuleux de l’agenda de la transition et le silence de cimetière entretenu par certains hommes politiques nostalgiques du passé, les calculs politiciens continuent clopin-clopant leur petit bonhomme de chemin avec des tentatives de regroupement des partis ayant la même vision.

Des velléités de candidature qui se manifestent et qui sont en cours de le faire, démontrent à suffisance que l’échiquier prépare activement les futures joutes présidentielles. Cheick Modibo Diarra du RPDM, astrophysicien confirmé et ancien Premier Ministre de la transition post- coup d’état de 2012 serait- il déclaré non partant ?

S’il y a un chef de parti qui a disparu des écrans radars politiques maliens, c’est bien le navigateur interplanétaire de la NASA. Il est tellement invisible qu’il rate toutes les occasions de balancer ses messages mobilisateurs. Il ne donne quasiment pas de conférence de presse pour faire connaître sa ligne politique. Il est très avare en critiques et en propositions sur les graves crises qui frappent le pays de plein fouet.

Il est totalement resté muet sur la corruption, la délinquance financière, bref, la mauvaise gouvernance érigées en règles de conduite depuis un certain temps au Mali.

Que dire de l’insécurité rampante qui menace la survie de son propre pays ? Des victimes civiles et militaires sont régulièrement faîtes avec une violence inouïe. Des écoles sont brûlées ou fermées. Des champs sont incendiés. Des villages entiers sont pillés et rasés. Des ponts sont détruits.

Sur tous ces maux qui rongent le Mali, le ségovien de la NASA ne communique pas.

Et l’emploi des jeunes ? L’école malienne en perpétuelle crise ? La conduite en dents de scie de la transition ?

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Cheick Modibo Diarra serait un homme très discret au point d’être très loin de sa base politique qui peine à le rencontrer pour discuter de la vie et des orientations futures de son parti, le RPDM et de la nation malienne, selon certaines sources.

Le siège de sa formation politique qui fait presque face à son domicile, est à tout moment fermé pour des raisons évidentes d’inactivités.

Il est très difficile de digérer que l’ancien de la NASA, natif de la capitale des balazan, patriote convaincu avec son expérience d’ancien Premier Ministre, ses nombreux contacts au plan international, son sens élevé du devoir, son amour incontesté et incontestable pour le pays sans oublier son penchant pour la gestion rigoureuse des ressources publiques, ait obtenu un si mauvais résultat lors des élections présidentielles de 2013 et celles de 2018.

Les scores qu’il a enregistrés au terme de ces deux scrutins sont tout simplement déshonorants.

 Même à Ségou son fief natal, il a été battu à plates coutures. Des gens diront pour le dédouaner qu’il est néophyte en politique. Alors pourquoi a-t-il pris part à la compétition ?

Certaines mauvaises langues disent qu’il aurait dû se mettre à l’école de son beau père GMT (paix è son âme) qui a dirigé le Mali 23 ans durant.

Si l’ancien fonctionnaire de la NASA veut réellement occuper le fauteuil présidentiel en 2024, il doit changer de fusil d’épaule. Ne dit-on pas que pour faire des omelettes, il faut casser les œufs ?

Il doit être très accessible c’est-à-dire être le plus proche possible de ses militants et sympathisants. Il doit émettre son avis sur toutes les questions concernant la vie de la nation.

Certaines langues acerbes vont jusqu’à affirmer qu’on ne le voit qu’à la veille du lancement de la campagne présidentielle.

Il lui faut parcourir le pays du Nord au Sud, d’Est en Ouest pour se faire connaître et présenter son programme de société. Bamako et Ségou ne sont pas seulement le Mali. Les maliens de la diaspora sont à courtiser.

Il faut qu’il participe davantage aux évènements  sociaux : baptêmes, mariages et décès.

Alors cher aîné Cheick Modibo Diarra, pour se lancer à l’assaut de Koulouba en 2024, il y a un prix à payer. Il faut convaincre, être permanemment en contact avec son électorat, avoir un programme qui prenne en compte les aspirations profondes des maliens qui ne sont plus prêts à accorder leurs suffrages à n’importe qui. A bon entendeur salut

Le BARON

L’Observatoire

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