Cette rencontre entre le Premier ministre et la classe politique a tourné autour des points essentiels en phase avec le travail du gouvernement : le retrait des pays membres de l'AES de la CEDEAO et la fin de l'Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, issu du processus d'Alger.
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Le premier ministre Choguel à la classe politique : « Nous sommes entre nous. Nous n’allons pas nous séparer »

Le Premier ministre s’est adressé à la classe politique ce jeudi 7 mars 2024, au Centre international de Conférences de Bamako (CICB). Au cœur de la rencontre, le retrait des pays membres de l’AES de la CEDEAO et la fin de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger.

Dans son adresse à l’assistance, le Premier ministre s’est ainsi interrogé : « au début de la rectification de la Transition, qui pensait que le Mali allait récupérer Kidal » ? Etant la contradiction principale, Kidal était ainsi devenu un enjeu ultra stratégique. Ce questionnement a pour objectif, selon le Premier ministre, de faire le bilan de la Transition.

Pour la compréhension de la classe politique, le Chef du gouvernement a rappelé des pans entiers de l’histoire de notre pays, notamment en ce qui concerne les origines de la crise multidimensionnelle que nous subissons injustement depuis plus d’une décennie. Il a insisté sur les conséquences de cette crise sécuritaire sur la structure socio-politique du pays.

« Je suis un mélange d’Arabe, de Touareg, de Tamasheq et de Sonrhaï », a confié le Premier ministre. Une information personnelle qui reflète le brassage, la profondeur de nos racines et la richesse humaine de notre pays. A cela s’est malheureusement greffée l’ingérence étrangère qui est venue entraver le vivre ensemble. « Les populations du nord n’ont jamais voulu la division du Mali. Tout est organisé de l’extérieur », a assuré le Premier ministre.

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Cette rencontre entre le Premier ministre et la classe politique a tourné autour des points essentiels en phase avec le travail du gouvernement : le retrait des pays membres de l’AES de la CEDEAO et la fin de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, issu du processus d’Alger.

Le Chef du Gouvernement est revenu sur les principes édictés par le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, à savoir le respect de la souveraineté de l’Etat, le respect des choix souverains du peuple et la défense des intérêts du peuple.

Sur la situation de la paix, le Chef du gouvernement s’est prononcé sur les insuffisances de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, issu du processus d’Alger et l’instrumentalisation de la CEDEAO par des entités extérieures à la communauté.

Le Premier ministre a également déclaré que c’est grâce à la solidité du couple Président- Premier ministre que la construction du Mali kura a pu être une réalité dans toutes ses dimensions. Que tous les obstacles dressés en travers de la route ont pu être levés et que des politiques et de grandes réformes pour le développement de notre pays ont pu être mises en œuvre.

A la classe politique, le Premier ministre a réitéré que le centre de gravité du pouvoir est le peuple. Et le gouvernement de la Transition s’est engagé durant ces dernières années à œuvrer uniquement pour ce peuple. Rien que pour le peuple.

Avec Primature

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