Politique

L’opposition et la présidentielle de juillet. : L’injure, l’invective, la diffamation, le seul programme.

Coriace et très habile en communication, qu’importe sa stratégie, l’opposition malienne, son aile classique en tout cas, démontre sa totale faiblesse à élever les débats et reste malheureusement confiné dans les caniveaux son terrain de prédilection, son domicile de fantasme.

Jusqu’à ce niveau et à moins de 120 jours du premier tour de cette élection qu’elle voudrait gagner haut la main face au président Keïta, l’opposition malienne avec en tête des irréductibles adversaires que sont Tièbilé, Soumaïla Cissé et même Modibo Sidibé, curieusement que cela puisse l’être, n’innovent nullement.

En lieu et place de propositions politico- socio-économiques, les maliens sont surpris d’entendre sur les radios libres et réseaux sociaux que, des injures professées à l’endroit du président et des membres de sa famille, des propos diffamatoires qui tranchent nettement avec la réalité du terrain. Longtemps logée à l’enseigne de la déstabilisation et du putsch programmé par la rue, elle se livre désormais à une opinion qui découvre une absence totale de programme.

A raison se convainque t- elle.  De 2015 à ces jours, l’opposition politique ici au Mali s’est inscrite à une seule et unique logique, celle de renverser le président Keïta qu’elle se presse de voir partir du pouvoir, donc par la rue par la distillation de messages haineux, tendancieux et vicieux basés sur le mensonge. ‘’Ante Abana’’ ? Jamais, elle n’a une seule fois eu le mérite de saluer le moindre geste politique salvateur. Même l’élévation de l’honorable Soumaïla Cissé à la dignité de chef de file de l’opposition parlementaire avec tout ce que cela a de glorieux, de politiquement correct.

Or avant lui, personne, jamais personne n’a bénéficié de cela dans un pays où l’on fait semblant depuis 92, date du vote de la Constitution malienne et de l’élection du premier président démocratiquement élu, Alpha Oumar Konaré. Sur la sécurité nationale, l’opposition malienne sait qu’en lieu et place, qu’elle ne ferait pas mieux ou plus que le pouvoir actuel et peut-être même moins. Jusqu’ici, c’est sa puissante communication tablée sur le mensonge et la diffamation qui a eu raison des actions déterminantes du régime.

Tomi, aéronef présidentiel, surfacturation, pititi- patata, des cocktails soigneusement servis à une opinion qu’elle sait peu portée sur la réalité mais  beaucoup liée à la rumeur.

A suivre

Sory de Motti

SourceLa Nouvelle Patrie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *