Société

Lutte contre l’insécurité: La nécessaire implication des médias

Les journalistes et communicateurs ont un rôle prépondérant à jouer dans le combat contre ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays

Depuis hier,  se tient, à la Maison du partenariat de Bamako, un atelier, de formation et de sensibilisation des professionnels des médias pour une gestion commune de la sécurité. Ainsi, durant deux jours, plus  d’une trentaine de journalistes, travaillant pour des organes d’information divers,  prendront part à ladite rencontre.  Au cours de cette rencontre, les formateurs  exposés sur des thèmes tels que:  » Présentation du programme Dialogue sur  la justice et la sécurité au Sahel et au Maghreb ( DJS) ; la Police de proximité;  Etat des lieux des initiatives de police de proximité; Rôle des journalistes dans les efforts de paix; DJS: Approche inclusive de lutte contre l’insécurité; Rôle des journalistes dans les efforts de paix; Médias: Quelle contribution pour une sécurité inclusive.  Ces présentations vont déboucher sur des travaux de groupe, dont les conclusions permettront la mise en route du processus DJS à la gare routière de Sogoniko.

Mis sur pied  par  l’Institut des Etats-Unis pour la paix (USIP), le projet de Dialogue sur la justice et la sécurité, couvre certains pays du Sahel et du Maghreb dont le Mali. Il a été créé pour mettre en place une approche inclusive sur la gestion de la sécurité.

Ainsi au Mali, le projet en question s’est fixé comme objectif,  d’améliorer les relations entre les communautés locales et les forces de défense et de sécurité. Pour ce faire,  l’une  des approches voulues par le projet, est de contribuer à un renforcement collectif des capacités des acteurs de première ligne, en vue d’identifier et résoudre en synergie, les défis sécuritaires.

Toujours, par rapport à la mise en œuvre de ce projet au Mali,  l’USIP a établi un partenariat entre l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH). A travers ce partenariat, plusieurs actions ont été déjà menées, depuis 2016. Celles-ci ont été faites en session de formation et se sont soldées par l’identification de plusieurs phénomènes d’insécurité, à savoir: le vol, le viol, le braquage, les agressions physiques, les violences sexuelles, le trafic et la consommation de stupéfiant etc.

Par rapport à l’intervention dudit projet au Mali, la gare de Sogoniko a été retenue pour la phase. Cela s’explique par le caractère criminogène et  de l’importance stratégique desdits lieux.  Egalement,  c’est un endroit qui sert de point de départ et d’arrivée de l’ensemble des régions du pays, exceptées celles de Kayes et Koulikoro.

Cette de session de formation est co-organisée par l’AMDH et l’USIP. L’AMDH est la première organisation non étatique au Mali en matière de lutte pour les droits de l’homme. Quant à l’USIP, c’est une organisation américaine, créée pour lutter contre l’insécurité dans bon nombre des pays du Sahel et du Maghreb.

Diakalia M Dembélé

Source: 22 Septembre

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