Société

Montée des eaux et risques d’inondations : Le Conseil National de l’Eau sonne l’alerte

Le Conseil national de l’Eau a organisé un cadre de concertation de tous les acteurs de la Gestion des Ressources en Eaux. C’était en présence de la coordinatrice du Programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-Gire)PCA-Gire, Mme Cissé Youma Coulibaly, du directeur de l’hydraulique, Yaya Boubacar, du conseiller technique Navon Cissé, du Secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Eau, Moussa Cissé et tous les autres acteurs, le mercredi, 12 septembre 2018 dans la salle de conférence du dit ministère.

Selon Moussa Cissé, le secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’Eau, la crue est annoncée et la côte d’alerte est atteinte. Il a invité tous les acteurs clés à prendre des dispositions pour informer à temps les populations de la situation de crue que notre pays connait actuellement. Selon lui, les populations doivent être informées afin d’éviter de s’installer dans les zones d’écoulement. La coordinatrice de la GIRE a, quant à elle, saisi l’occasion pour informer les membres du Conseil national de l’Eau sur l’état d’avancement de la GIRE au Mali. Selon elle, tous les acteurs autour de l’eau aussi bien que les membres de la Commission nationale de l’Eau doivent aujourd’hui, être informer sur les enjeux de cette Gestion Intégrée des Ressources en Eau mais aussi sur le Bilan du Programme et le Processus de réorientation des activités du PCA-GIRE pour les deux prochaines années (2019-2020).

Dans son intervention, elle dira aussi que l’actuel Code de l’Eau a été relu et finalisé avec la prise en compte de l’architecture institutionnelle de la GIRE. Aussi, Mme Cissé a indiqué que notre pays devra faire face dans les années à venir à deux défis majeurs : la croissance de la population et les impacts des changements climatiques.

Selon elle, cette situation impose à la nation entière, une gestion plus soutenue et quotidienne des ressources en eau disponible. Pour elle, la clé pour relever ces défis est de créer un consensus au  sein des unités naturelles des Ressources en Eau que sont les bassins et sous bassin et aquifères, et de concrétiser ce consensus dans l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement des Eaux(SDAGE).

Elle s’est appesantie sur le bilan Programme du processus de réorientation des activités des prochaines années définies par la Suède et les Pays- Bas. Selon elle, les PTF ont également demandé un engagement politique de haut niveau, un ancrage du programme, un renforcement du PCA-GIRE, une approche basée sur la théorie du changement, où tous les acteurs seront impliqués et la prise en compte des aspects transversaux.

En termes de recommandations, elle a soutenu l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie et plan de communication, la conduite des actions de déguerpissement des dragues ; assurer le fonctionnement du Conseil National de l’Eau etc.

Fakara Faïnké

SourceLe Républicain

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