SANS DÉTOUR

Problématique de la sécurité au Sahel : La présidente de l’ONG JDWS plaide pour la cause des femmes

Alors qu’elle soutient que même en temps de paix les femmes souffrent, la Présidente/Fondatrice de l’ONG Justice And Dignity for the Women of Sahel (JDWS), Mme Aida H Oualate, estime que le devoir de tous est de les aider à retrouver leur place sinon leur dignité au Sahel.

Le jeudi 5 aout dernier a eu lieu  l’Hotel Azalaï  Salam un déjeuner-débat organisé par l’Université d’Aberdeen (Grande Bretagne), en partenariat avec SORI’S sur le Thème: « Problématique de la Sécurité au Sahel: Acteurs, Défis et Enjeux! »

Prenant part à la dite rencontre, la Présidente/Fondatrice de l’ONG Justice And Dignity for the Women of Sahel (JDWS) a axé son intervention sur les graves conséquences de cette insécurité au Sahel sur les femmes. Pour Mme Aida H Oualate, le problème est général, certes. Mais « sa résolution sera aussi certainement bénéfique pour tous, mais surtout aux femmes qui sont plus vulnérables ».

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Et la présidente de l’ONG JDWS de faire comprendre que les femmes étant la couche la plus vulnérable de la société en générale et au Sahel en particulier, de par leur statut social culturel et économique, en contraste avec le  rôle important qu’elles jouent dans la société, représentent la couche la plus exposée et la plus touchée  par le conflit , même si elles ne sont pas directement impliquées dans le conflit .

« Elles sont affectées par la violence, mais aussi par la charge de la famille en cas de décès du conjoint dans les conflits. Malheureusement, elles ne sont pas préparées à faire face à ces charges, mais n’obtiennent non plus pas d’aide pour garder leur dignité. Du coup elles deviennent très exposées, vulnérables et faciles à exploitées ou faire l’objet de violences ou de traitements dégradants », fait-elle croire.

A en croire Mme Oualate, la femme étant le pilier et la gardienne des valeurs de la famille, de la société, cette situation entraine de fait la dislocation des familles, un déséquilibre dans la communauté, et de l’ordre social, qui en conséquence engendre la perte de repères pour les jeunes, qui a leur tour deviennent une proie facile à l’exploitation et recrutement dans les groupes armés et cela nourrit et entretient les conflits.

Ainsi a-t-elle plaidé pour la recherche rapide et efficace des solutions  pour ramener la paix et la cohésion sociale au Sahel. Car même en temps de paix les femmes souffrent et le devoir est de les aider à retrouver leur place sinon leur dignité au Sahel.

Cyril Adohoun

L’Observatoire

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