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Le DG de l’ANAC, Oumar Mamadou Ba, sur le trafic aérien : « Ce n’est pas aussi évident que la reprise soit tout de suite »

Selon le Directeur General de l’agence nationale de l’Aviation Civile  (ANAC), Oumar Mamadou Ba, « ce n’est pas aussi évident que la reprise » du trafic aérien « soit tout de suite », malgré les tractations en cours pour la reprise pour la mi-juillet.

C’était lors de l’ouverture des travaux de la 27eme session du conseil d’administration, le mardi 30 juin 2020. Oumar Mamadou Ba a donné de détails sur certaines orientations. Selon le directeur général de l’ANC, l’année 2020 est déjà prolifique avec un taux de réalisation de 103%, en termes d’émissions et pour les recouvrements à environ 96%. Ce qui représente des variations positives de 9% pour les émissions et 3% sur le plan de recouvrements. « Au nombre des réalisations,   on peut citer la mise en œuvre du programme annuel de supervision des exploitants autrement dit les services de la navigation aérienne  (ASECNA,  les aéroports,  les compagnies, les aéronefs,  les organismes de maintenance agrée et organismes de formation agrée). Au-delà du programme de supervision, le programme de formation pour le maintien de compétence du personnel aéronautique a été exécuté à hauteur de souhait », a-t-il indiqué.

A celle-ci s’ajoutent « la route de patrouille de l’aéroport de Mopti et qui permet à la gendarmerie de sécuriser l’aéroport, la construction de bureaux pour la brigade de transport aérien de Gao, l’acquisition d’équipements de sûreté de dernière génération et  aussi  permettront de maintenir le certificat mais également pour les plateformes de l’intérieur, la reprise de l’exploitation sur l’aéroport de Kayes, la signature des accords bilatéraux avec les états voisins » pour rendre conforme aux accords avec la décision de Yamoussoukro qui prône un marché unique en Afrique.

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La fermeture des frontières, due à la Covid-19, ont des effets néfastes sur les vols commerciaux. « En termes de réalisations, sur environ 7 milliards de FCFA,  nous sommes à 1,3 milliard de FCFA, ce qui représente 17%. Des réalisations sont à concurrence de ces émissions pour être conforme à l’exécution budgétaire. Ce qui a permis entre autres de maintenir les exploitants aux normes, notamment l’aéroport de Bamako Senou où les nouvelles acquisitions sont prévues en termes d’équipements. Il y a également la compagnie en gestation bientôt prête à prendre son envol n’eut été la pandémie aurait commencé ses activités depuis mars ou avril 2020, mais n’est qu’une question de semaine comme l’ont préconisé les plus hautes autorités du pays. Il faut comprendre, à la date  du 31 mai dernier,  nous sommes à environ de 1 milliard de FCFA de manque à gagner et c’est ainsi l’impact de la pandémie. Ce n’est pas aussi évident que la reprise soit tout de suite mais les tractations sont en cours pour une reprise en ce mois de juillet. Même  si elle intervenait, le trafic normal ne sera atteint qu’après des mois voir année », a regretté Oumar Mamadou Ba. Qui estime que « les investissements doivent être adaptés au rythme de la reprise ».

Les grands défis à relever, souligne le DG de l’ANAC, sont la dotation de l’aéroport de Bamako Sénou d’équipements de dernière génération, en termes de sûreté de l’Aviation Civile, notamment les machines à rayon X double vue pour le screening des passagers et  des bagages.  « Il y a des postes qui  ont été érigés pour filtrer et inspecter  les véhicules, il faut en faire autant au niveau des aéroports de l’intérieur », a-t-il souhaité.

Le DG Oumar Mamadou Ba a fait comprendre qu’à l’aéroport de Kayes, l’ANAC s’active et doit poursuivre ses efforts pour la réhabilitation en cours de l’aéroport de Gao et Tombouctou, pour assurer le trafic domestique passager.

Cyril Adohoun

L’Observatoire

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