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Le Mali expose sa situation socio-politique et économique à l’Assemblées Annuelles Virtuelles 2021 du FMI et de la Banque mondiale

Le ministre de l’Économie et des Finances M. Alousséni SANOU et le Vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Centre M. Ousmane DIAGANA se sont entretenus par visioconférence, ce jeudi 14 octobre 2021, en marge des Assemblées Annuelles Virtuelles 2021 du FMI et de la Banque mondiale.

L’état de la coopération Mali-Groupe de la Banque mondiale, la situation du portefeuille projets-programmes, les priorités du gouvernement malien, l’appui au secteur privé, ont été au cœur des discussions, dans un contexte socio-politique, sécuritaire et sanitaire particulier qui commande à accélérer la fourniture des services de base aux populations.

Au cours des discussions, le ministre de l’Économie et des Finances a exposé la situation socio-politique et économique du Mali.

Le Ministre SANOU a rappelé les priorités du gouvernement tout en insistant sur la volonté ferme du gouvernement à poursuivre les programmes et projets engagés au Mali avec la Banque mondiale.

Il a exprimé les avancées enregistrées en matière de consolidation du cadre macroéconomique, avec un taux de croissance à 4% en 2021 (1% en 2020), les efforts en matière de lutte contre la pandémie du Covid-19 et de relance économique ainsi que les actions liées à la baisse des prix des denrées de premières nécessités.

L’appui au monde agricole, la réduction du train de vie de l’Etat, la lutte contre la pauvreté, l’appui au secteur énergique et l’accès à l’emploi ont été également évoqués.

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Enfin le ministre de l’Économie et des Finances a réitéré l’engagement des plus hautes autorités et du gouvernement sur la transparence et la redevabilité dans la gestion des finances publiques, gages de confiance et de crédibilité.

Pour sa part, le vice-président de la Banque mondiale M. Ousmane BADIAGA a rappelé l’importance des défis et la place de choix que le Mali occupe dans le dispositif de la Banque mondiale dans la région du Sahel, en témoigne la reprise de la coopération avec le Mali. Il a salué l’action du ministre SANOU à poursuivre les programmes et des projets de la Banque déjà en cours au Mali et il a insisté sur les réformes à mettre en place afin d’éviter les crises successives que le Mali connaît depuis un certain temps.

M. DIAGANA a également félicité les autorités maliennes pour la mise en œuvre des mesures de relance économique et de soutien aux populations vulnérables et il a réitéré l’accompagnement de la banque mondiale aux efforts de développement du Mali. Il a suggéré un recalibrage du portefeuille de projets afin d’aboutir à une plus grande efficacité et à plus d’impacts pour les populations maliennes. Il s’est félicité des avancées observées sur le terrain lors de sa visite au Mali, il y a juste quelques semaines.

Plusieurs hauts cadres de la Banque mondiale ont pris part à ces discussions, dont les directeurs sectoriels régionaux de la Banque mondiale (infrastructures, santé, eau, énergie, urbanisation…), l’économiste principal pour la Région Afrique M. Albert G. ZEUFACK, la Directrice des opérations de la banque mondiale au Mali Mme Rosa Ana de Sousa et plusieurs cadres du ministère de l’Économie et des Finances.

Par la suite, le ministre de l’Économie et des Finances a échangé avec les autorités de la Société financière internationale (IFC) qui est la branche de la Banque mondiale consacrée au secteur privé. L’objectif étant de mieux répondre aux attentes du gouvernement malien en matière d’accompagnement technique et financier du secteur privé notamment dans les domaines énergétiques et des filières agricoles (beurre de Karité, Mangue…).

Auparavant, le ministre s’était entretenu avec le Directeur du département Afrique FMI sur les questions de finances publiques.

Les deux personnalités ont échangé sur les défis et perspectives liés à la maîtrise des dépenses publiques et des recettes, notamment les ressources internes, dans le cadre du respect des critères de convergence (UEMOA et CEDEAO) et du programme de la facilité élargie de crédit du FMI (FEC).

Avec MEF

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